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Devil

Devil

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Titre FR Devil
Réalisateur John Erick Dowdle
Année 2011
Pays U.S.A.

À Philadelphie, cinq individus débutent leur journée le plus banalement du monde. Ils pénètrent dans un immeuble de bureaux et montent dans l'ascenseur. Personne ne se connaît ni ne se salue. Ils n'auront à partager cet espace clos que pour un court instant. Mais, quand l'ascenseur reste bloqué, ce qui semblait aléatoire, s'avère vite parfaitement intentionnel, et leur sort ne leur appartient plus. Ces cinq inconnus vont voir leurs secrets exposés au grand jour, et chacun va devoir répondre de ses fautes. Doucement, méthodiquement, leur situation évolue de la simple contrariété à l'angoisse, puis à l'horreur totale. Un à un, l'adversité les frappe, alors que le doute quant à l'identité de l'auteur de ces terribles événements plane sur toutes les têtes... jusqu'à ce qu'ils comprennent la vérité : l'un d'eux est le diable en personne. Quand toute assistance venue de l'extérieur s'avère inutile, les passagers restants sont forcés de réaliser que leur seule chance de s'en sortir est de faire face aux crimes qui les ont menés là où ils sont aujourd'hui.

Critiques

  • N6TYRELL
    Film fantastique extrêmement linéaire, on ne s'ennuie pas (1h20 en même temps) mais on est jamais accroché par ce faux suspens. Les personnages sont mal ou pas écrit du tout, leur sort nous importe peu et c'est là tout le problème. Un "presque huit-clos" sans saveur qui se termine sur une fin à la morale douteuse et franchement proche du ridicule visuellement. On sent la patte Shyamalan (ici à la production) qui enfume tout le monde avec un scénario alléchant pour finir par pondre un long-métrage quasiment vide au twist obligatoire mais sans aucun intérêt narratif.

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Trailer Officiel

Revenge

Revenge

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Titre FR Revenge
Réalisateur Coralie Fargeat
Année 2018
Pays France

Trois riches chefs d’entreprise quarantenaires, mariés et bons pères de famille se retrouvent pour leur partie de chasse annuelle dans une zone désertique de canyons. Un moyen pour eux d’évacuer leur stress et d’affirmer leur virilité armes à la main. Mais cette fois, l’un d’eux est venu avec sa jeune maîtresse, une lolita ultra sexy qui attise rapidement la convoitise des deux autres... Les choses dérapent... Dans l'enfer du désert, la jeune femme laissée pour morte reprend vie... Et la partie de chasse se transforme en une impitoyable chasse à l'homme...

Critiques

  • N6TYRELL
    Un "rape & revenge" déjanté made in France de très bonne facture, surtout pour un premier long-métrage. Un récit furieux et impoli, qui n'est pas sans rappeler cette violence crue qu'on a pu voir il y a quelques années dans Dobermann. C'est une bonne surprise de voir le cinéma français partir dans ces contrées cinématographiques, et de le faire avec une certaine réussite. Alors on peut critiquer certaines incohérences scénaristiques, c'est le gros défaut de ce long-métrage, mais il faut garder en tête que c'est souvent le cas dans cette catégorie, on ne cherche pas vraiment le réalisme scientifique et médical notamment. En tout cas, le film se regarde très bien et prouve que la France peut briller dans autre chose que des films d'auteur…

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Trailer Officiel

Anon

Anon

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Titre FR Anon
Réalisateur Andrew Niccol
Année 2018
Pays U.S.A.

Dans un avenir où l'intimité est abolie, un enquêteur se penche sur le profil d'un tueur en série qui a été effacé de tous les enregistrements visuels.

Critiques

  • N6TYRELL
    Sans savoir au début que c'était Andrew Niccol à la manette, je me suis dit qu'il y avait quelque chose de Gattaca dans ce film d'anticipation, ce mélange entre technologie ultra avancée et design retro, ce style froid et épuré. Le réalisateur nous sert ici un polar noir à l'esthétique léchée dans un avenir qui n'est pas sans rappeler un épisode de Black Mirror (The Entire History of You). Hormis l'interpretation parfaite de Owen et de Seyfried (surprenante en femme fatale), le film prend son temps et s'avère parfois un peu trop bavard. Le côté anticipation avec ce système d'enregistrements oculaires et de piratages peut en rebuter certains. Dommage également que l'aboutissement de l'intrigue ne soit pas à la hauteur. Avec un concept de départ intéressant, Niccol ne réussit pas à reproduire la magie d'un Gattaca. Pas facile de faire en chef-d'œuvre, alors en faire deux…

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Trailer Officiel

Avengers: Infinity War (part I)

Avengers: Infinity War (part I)

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Titre FR Avengers : Infinity War
Réalisateur Joe Russo & Anthony Russo
Année 2018
Pays U.S.A.

Les Avengers et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser le redoutable Thanos avant que son attaque éclair ne conduise à la destruction complète de l’univers.

Critiques

  • N6TYRELL
    10 ans et 18 films pour le studio Marvel, ça se fête ! Pour commencer et autant le dire d'entrée : le film est clairement une réussite. Le rassemblement de tous ces super-héros était très attendu et assure l'essentiel. Ceux qui diront le contraire n'ont rien compris au comics. Alors oui parfois ça peut paraitre un peu décousu, mais comment faire autrement avec autant de personnages importants (plus d'une vingtaine) ? Les frères Russo, qui avaient déjà fait les deux premiers Captain America, montre une nouvelle fois qu'ils savent gérer cette avalanche d'action sans pour autant qu'on sente une overdose. Et puis le traitement de Thanos, qui était la base de la réussite du film, est parfaite. Loin du "vite fait" d'Ultron. Le Titan Fou est dévoilé avec toute son ambiguïté qui font les plus grands tyran, dommage que la partie romance avec le personnage de la Mort ait été éclipsé (casse-gueule au niveau cinématographique ceci dit). Certains personnages sortent du lot comme Wanda ou Dr. Strange qui démontrent une puissance insoupçonnée face au colosse, là où Hulk et Thor se casse méchamment les dents. Avec une fin apocalyptique et une scène post-générique très réussie qui annonce l'arrivée de la toute puissante Captain Marvel, la deuxième partie s'annonce encore plus attendue que ce premier chapitre. Je ne peux m'empêcher de mettre 4 étoiles, étant fan de comics, je m'attendais pas un jour à voir en live de telles batailles crossover. En deux mots : Merci Marvel.

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Ready Player One

Ready Player One

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Titre FR Ready Player One
Réalisateur Steven Spielberg
Année 2018
Pays U.S.A.

2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…

Critiques

  • N6TYRELL
    Je n'attendais pas grand chose de ce film, le pitch n'étant pas franchement original, le seul espoir allait certainement venir du réalisateur. Eh bien même pas… le film veut tellement être spectaculaire qu'il devient un déluge épileptique d'effets numériques où évidemment on ne voit quasiment rien et notamment, les 4 000 références à la minute. L'univers réel manque cruellement de créativité au niveau anticipation (en 2045, on se fera livrer des pizzas par drone ! Et les gens seront à fond sur la VR ! Incroyable !) et l'univers "virtuel", quant à lui, n'est pas franchement très beau et crédible. Et encore je trouve que dans ce long-métrage, la forme est meilleure que le fond. Car oui, c'est assez creux, trop manichéen et ultra-moraliste. Après le "Fumer tue" et le "Manger, bouger" on nous sert ici le "Jouer mais avec modération" ! A 70 ans, Spielberg sort son discours paternaliste de base. Par passage, on se croirait devant un Avatar ou devant un bon nanar à la Besson. Alors oui y'a ces fameuses références 80's et 90's tant à la mode, mais est-ce suffisant ? Clairement non.

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Trailer Officiel

The Shape of The Water

The Shape of The Water

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Titre FR La Forme de l'Eau
Réalisateur Guillermo del Toro
Année 2018
Pays U.S.A.

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…

Critiques

  • N6NIKITA
    "Sex Frog". Généralement indulgente je ne le serai absolument pas avec ce navet. Comment les Oscars ont il pu choisir ce truc comme palme d’or 2018 ? Les USA ne sont décidément pas très en forme en ce moment… Le film traite de manière grossière et maladroite de la différence en mettant dans le même sac handicap, cause féminine, noire et gay tout en illustrant le sujet par une métaphore grotesque incarnée par un grenouille géante. Attendez-vous à un mélange douteux entre le fabuleux destin d’Amélie Poulain, la Belle et la Bête et Lalaland. Pis, l’amour n’a tellement pas de frontière qu’avoir une relation sexuelle avec l’homme grenouille semble normal. Et, comme le ridicule ne tue pas, on place tout ça dans un contexte de guerre froide entre la Russie et les Etats Unis. Des acteurs pour certains talentueux, des choix musicaux sympathiques et une photographie « Jean Pierre Jeunesque » ne sauveront pas ce truc. Même en essayant de le prendre au dixième degré, en tentant de louer l'originalité... ça reste une torture. Et si vous tenez jusqu’au bout par politesse cinématographique, on vous achèvera par un faux espoir à la fin où, pour une fois, le mal aurait pu triompher… Bref, revoyez ET ou la Belle et la bête en mangeant des cuisses de grenouille, vous passerez un meilleur moment.

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  • N6TYRELL
    Del Toro : Pour cet oscar de meilleur film, je souhaiterais le partager avec Jean-Pierre Jeunet pour son style de réalisation et ses personnages (fille introvertie, vieux voisin artiste et enfermé dans son appartement, etc.), Yann Tiersen pour avoir grandement « inspirer » Alexandre Desplat dans ses compositions, et surtout le film « l’étrange créature du lac noir » ou même tout autre long métrage type « Belle et la Bête ». Quand on vient me dire que ce film est original, j’ai comme un sourire contenu pour ne pas exploser de colère. Del Toro nous sert un film creux, prétentieux, sans nuances et hautement soporifique. Quel chute artistique depuis le Labyrinthe de Pan, à croire que le réalisateur n’a pas plus rien de nouveau à raconter. La créature est franchement pas crédible, l ‘histoire d’amour encore moins, on ne vibre pas une seule seconde. Quand au méchant de service, il est tellement caricatural, que cela insulte le talent Michael Shannon. Comme le dit N6PALM, c’est juste calibré pour les récompenses, donc incompatible avec une vraie démarche artistique…

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  • N6PALM
    Guillermo del Toro souhaitait nous faire passer un message de « tolérance ». Pourquoi pas. Toutefois, nous avons des difficultés à nous plonger dans le film et surtout à ressentir des émotions. Au final, le discours engagé se transforme en cumul de poncifs. Un bon film pour glaner les statuettes mais indigeste pour le téléspectateur.

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Trailer Officiel

Jigsaw

Jigsaw

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Titre FR Jigsaw
Réalisateur Michael Spierig & Peter Spierig
Année 2017
Pays Canada, U.S.A.

Après une série de meurtres qui ressemblent étrangement à ceux de Jigsaw, le tueur au puzzle, la police se lance à la poursuite d'un homme mort depuis plus de dix ans. Un nouveau jeu vient de commencer... John Kramer est-il revenu d'entre les morts pour rappeler au monde qu'il faut sans cesse célébrer la vie, ou bien s'agit-il d'un piège tendu par un assassin qui poursuit d'autres ambitions ?

Critiques

  • N6TYRELL
    La saga Saw étant morte dès le deuxième opus pour ma part, je ne sais pas ce qu'il m'a pris de tenter le visionnage de celui-ci, un espoir fou de voir une relance ou un renouvellement de la saga. C'est clairement un échec. Scénario sans originalité, recyclage de plein d'effets de surprise et acteurs vraiment pas au niveau, on a parfois l'impression d'être devant un énième Destination Finale, c'est dire le level… La seule satisfaction viendra des scène gores, mais c'est trop peu. Passez votre chemin.

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The Others

The Others

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Titre FR Les Autres
Réalisateur Alejandro Amenábar
Année 2001
Pays France, Italie, Espa

En 1945, dans une immense demeure victorienne isolée sur l'île de Jersey située au large de la Normandie, vit Grace, une jeune femme pieuse, et ses deux enfants, Anne et Nicholas. Les journées sont longues pour cette mère de famille qui passe tout son temps à éduquer ses enfants en leur inculquant ses principes religieux. Atteints d'un mal étrange, Anne et Nicholas ne doivent en aucun cas être exposés à la lumière du jour. Ils vivent donc reclus dans ce manoir obscur, tous rideaux tirés. Un jour d'épais brouillard, trois personnes frappent à la porte du manoir isolé, en quête d’un travail. Grace, qui a justement besoin d'aide pour l'entretien du parc ainsi que d’une nouvelle nounou pour ses enfants, les engage. Dès lors, des événements étranges surviennent dans la demeure...

Critiques

  • N6TYRELL
    Un bijou de film, d'une élégance, d'une subtilité et d'une esthétique rare. Le genre de film qui vous fait réfléchir, qui change votre perception des choses. C'est toute la conception d'une film d'épouvante que je me fais, même si je n'aime pas cette appellation. On est avant tout ici devant un drame mais dont le sujet peut effrayer. Kidman trouve ici l'un de ses meilleurs rôles, en mère forte et stricte mais dépassée très rapidement par les évènements. Le film tient en haleine de façon magistrale jusqu'au dénouement final qui reste en mémoire très longtemps. Un classique qui est malheureusement trop souvent oublié car il n'a pas connu un succès commercial retentissant. Mais ne passez pas à côté de ce véritable chef d'œuvre, je vous en supplie…

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Black Panther

Black Panther

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Titre FR Black Panther
Réalisateur Ryan Coogler
Année 2018
Pays U.S.A.

Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

Critiques

  • N6TYRELL
    Même si Black Panther s'inscrit dans la lignée classique des films Marvel, il se démarque fortement par son manque de manichéisme. Au point que le vilain de l'histoire en devienne plus charismatique que le héros, faute peut-être aussi au casting. Car Black Panther souffre énormément de son acteur principal, qui semble un peu perdu dans son interprétation, là où d'autres rôles secondaires réussissent parfaitement le challenge (Michael B. Jordan, Daniel Kaluuya et Danai Gurira). Un beau raté aussi pour Andy Serkis qui surjoue de façon ridicule le fou furieux Ulysses Klaue, grosse déception. Quant à la partie politique, je suis mitigé. Oui il y a du bon : choisir la diplomatie ou prendre les armes, rester un pays isolationniste ou s'ouvrir au monde, etc. Mais parfois c'est très maladroit : les Wakandais qui appelle les blancs "les colons" ou refusent carrément qu'ils parlent, faire passer le reste du monde pour des racistes qui n'arrivent pas à concevoir qu'un pays africain soit technologiquement très avancé. C'est assez lourd et poussif. Mais ça reste du détail et finalement le film fait le job. On tremble pour T'Challa, on apprécie le dépaysement (dans cet univers Marvel qui tourne parfois en rond) et la touche "black power girls" ! Une déception surprise pour les CGIs qui ne sont clairement pas au niveau, on sent le fond vert trop souvent et le combat des Black Panthers les transforme souvent en pantins désarticulés.

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The Post

The Post

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Titre FR Pentagon Papers
Réalisateur Steven Spielberg
Année 2018
Pays U.S.A.

Première femme directrice de la publication d’un grand journal américain, le Washington Post, Katharine Graham s'associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d'État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations. Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d'années, destinées à étouffer des affaires très sensibles… Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis…

Critiques

  • N6TYRELL
    Mettre seulement 1 étoile à un film de Spielberg, je ne l'aurais jamais imaginé. Et pourtant, le film est étrangement creux, ennuyant et tellement bavard. Les dialogues tournent beaucoup en rond. Malgré un beau casting, le film ne semble jamais décoller ou s'emballer. Ca piétine beaucoup et les effets pour insérer un suspens artificiel ne marchent pas. Evidemment la touche féministe et le discours sur la liberté de la presse trouveront des louanges dans notre époque mais c'est trop peu de consistance pour les deux heures du film.

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The Exception (The Kaiser's Last Kiss)

The Exception (The Kaiser's Last Kiss)

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Titre FR Trahisons
Réalisateur David Leveaux
Année 2017
Pays Allemagne, U.S.A.

Hollande, 1940. Brandt, un jeune officier allemand ambitieux et patriote, est envoyé malgré lui en Hollande auprès de Guillaume II, Kaiser en exil, pour assurer sa protection. Il se laisse séduire et tombe amoureux de Mieke une jeune juive hollandaise au service du Kaiser. Les SS découvrent que la résistance a réussi à infiltrer un agent dans le repaire du kaiser pour l’assassiner et déstabiliser le régime d’Hitler Brandt doit découvrir son identité. Entre trahison et jeu d’espion, très vite, il va découvrir qu’il devra lui aussi choisir entre amour et devoir.

Critiques

  • N6TYRELL
    Un thriller historique plutôt classique avec sa fameuse histoire d'amour impossible entre deux protagonistes que tout sépare et dont l'union sur le long terme est impossible. Mais le long-métrage s'avère très bien interprété (malgré des personnages parfois complexes) et bien rythmé. A cela se rajoute une bande-son juste et délicate. Malheureusement l'apparition d'Himmler gâche un peu la crédibilité du film. Sans spoiler, le Reichsführer divulguant les projets nazis dans un dîner avec Guillaume II, hautement improbable. "Trahisons" demeure un film de qualité sur beaucoup de plans.

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Mugen No Jûnin (無限の住人)

Mugen No Jûnin (無限の住人)

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Titre FR Blade of the Immortal
Réalisateur Takashi Miike
Année 2018
Pays Japon

Basé sur le Manga du même nom publié pour la première fois en 1993, le film évoque l'histoire d'un guerrier samouraï immortel, qui ne peut lever sa malédiction que d'une seule manière : tuer 1000 hommes...

Critiques

  • N6TYRELL
    Le très emblématique Takashi Miike revient avec cette adaptation live du manga de chanbara éponyme. Une très bonne intro en noir et blanc qui annonce une esthétique soignée et un film assez furieux dans sa réalisation. Alors certes, il y a des longueurs, des scènes qui servent à rien, un script assez léger, des personnages qui meurent aussi vite qu’ils sont arrivés. Mais le film trouve son charme dans la folie ambiante et l’exagération inhérente à l’adaptation d’un manga, un seul homme contre 300 ou plus, un classique. Dommage que le film se concentre plus sur la vengeance et l’insertion de l’ensemble des personnages du manga, que sur l’explication de cette malédiction qui frappe ce pauvre highlander japonais, héros imparfait et finalement loin d’être le plus fort mais quand on est immortel : ça aide pas mal. Un film donc à voir pour ses scènes de combat plus intense les unes que les autres, mais qui passe à côté d’une vraie histoire cohérente et moins fourre-tout.

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Wind River

Wind River

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Titre FR Wind River
Réalisateur Taylor Sheridan
Année 2017
Pays U.S.A.

Cory Lambert est pisteur dans la réserve indienne de Wind River, perdue dans l’immensité sauvage du Wyoming. Lorsqu’il découvre le corps d’une femme en pleine nature, le FBI envoie une jeune recrue élucider ce meurtre. Fortement lié à la communauté amérindienne, il va l’aider à mener l’enquête dans ce milieu hostile, ravagé par la violence et l’isolement, où la loi des hommes s’estompe face à celle impitoyable de la nature…

Critiques

  • N6TYRELL
    Premier film du scénariste de Sicario, Wind River a tout pour séduire et donner envie de suivre de près la carrière de Taylor Sheridan. Le film nous plonge au cœur d’une réserve indienne dans le Wyoming, le grand nord américain. Avec un scénario simple et efficace (surtout dans la résolution de l’enquête), le réalisateur prend le temps de poser son décor froid et hostile ainsi que ses personnages au passé souvent lourd. Au delà de l’affaire policière, le film traite surtout de la douleur du deuil et du fait de vivre avec, de continuer à vivre dans ce contexte plutôt inhospitalier. La touche d’engagement pour la cause amérindienne est subtile, délinquance des jeunes et acculturation des générations précédentes, on regrettera juste les messages de fin un peu lourds. Côté casting, je fus assez surpris par l’interprétation de Renner, que je ne voyais pas aussi bon, bonne surprise. Quant à la sœur Olsen, elle s’avère la seule à avoir un avenir dans le cinéma. Sheridan livre donc, pour sa première, un thriller sur fond sociologique et drame intime, on en redemande !

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The Snowman

The Snowman

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Titre FR Le Bonhomme de neige
Réalisateur Tomas Alfredson
Année 2017
Pays U.S.A, U.K., Sweden

Lorsque le détective d’une section d’élite enquête sur la disparition d’une victime lors des premières neiges de l’hiver, il craint qu’un serial killer recherché n’ait encore frappé. Avec l’aide d’une brillante recrue, il va tenter d’établir un lien entre des dizaines de cas non élucidés et la brutalité de ce dernier crime afin de mettre un terme à ce fléau, avant la tombée des prochaines neiges.

Critiques

  • N6TYRELL
    Une bande-annonce qui fait très envie, une adaptation d'un roman à succès, Michael Fassbender, etc. tout semblait annoncer le thriller de l'hiver ! Et finalement quelle déception ! Le film semblait pourtant avoir un tel potentiel. Mais le déroulement de l'intrigue est brouillon et sans rythme. Beaucoup de scènes longues et inutiles viennent alourdir le récit au fil du temps. Des sous-intrigues se rajoutent et le spectateur se retrouve embourbé dans un scénario qui semble écrit pendant que la caméra tourne. Et pour finir, un dénouement vraiment médiocre vient conclure la perdition. Reste quelques bons plans, une réalisation soignée, un casting au niveau mais on attendait tellement mieux de ce "bonhomme de neige"...

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Murder on the Orient Express

Murder on the Orient Express

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Titre FR Le Crime de l'Orient Express
Réalisateur Kenneth Branagh
Année 2017
Pays U.S.A.

Le luxe et le calme d’un voyage en Orient Express est soudainement bouleversé par un meurtre. Les 13 passagers sont tous suspects et le fameux détective Hercule Poirot se lance dans une course contre la montre pour identifier l’assassin, avant qu’il ne frappe à nouveau. D’après le célèbre roman d’Agatha Christie.

Critiques

  • N6TYRELL
    Une nouvelle adaptation qui, comme on s’en doutait avec Kenneth Branagh, s’avère très classique mais se démarque par son extrême élégance et la qualité exceptionnelle du casting. On regrettera juste une enquête un peu courte, faute à une intro des personnages un peu longue, le meurtre arrivant plutôt tardivement. Et même si rien n’est confirmé pour le moment, j’attends avec impatience une adaptation de « Mort sur le Nil » !

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War For The Planet Of The Apes

War For The Planet Of The Apes

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Titre FR La Planète des Singes : Suprématie
Réalisateur Matt Reeves
Année 2017
Pays U.S.A.

Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.

Critiques

  • N6TYRELL
    Certainement le meilleur de cette nouvelle trilogie. Plus intimiste et plus intelligent, ce dernier volet nous offre un excellent spectacle, indissociable d'un très haut niveau de CGI. Le seul qui puisse rivaliser avec l'ancienne trilogie dans sa réflexion sur la survivance d'une espèce. Et puis toujours pas déçu par le grand Woody Harrelson !

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Jumanji: Welcome to the Jungle

Jumanji: Welcome to the Jungle

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Titre FR Jumanji : Bienvenue dans la jungle
Réalisateur Jake Kasdan
Année 2017
Pays U.S.A.

Le destin de quatre lycéens en retenue bascule lorsqu’ils sont aspirés dans le monde de Jumanji. Après avoir découvert une vieille console contenant un jeu vidéo dont ils n’avaient jamais entendu parler, les quatre jeunes se retrouvent mystérieusement propulsés au cœur de la jungle de Jumanji, dans le corps de leurs avatars. Ils vont rapidement découvrir que l’on ne joue pas à Jumanji, c’est le jeu qui joue avec vous… Pour revenir dans le monde réel, il va leur falloir affronter les pires dangers et triompher de l’ultime aventure. Sinon, ils resteront à jamais prisonniers de Jumanji…

Critiques

  • N6TYRELL
    Un film pour pré-adolescent qui s'assume, joue à fond la carte du fun mais dont l'humour est parfois plus que moyen. Un résultat qu'il est compliqué de défendre dans sa qualité, mais qui ne sombre jamais dans la parodie du film original, ce qui était un grand risque. Du fast-food cinématographique, sans saveur mais sans prise de tête non plus, on mange et on passe à autre chose…

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American Made

American Made

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Titre FR Barry Seal : American Traffic
Réalisateur Doug Liman
Année 2017
Pays U.S.A.

L'histoire vraie de Barry Seal, un pilote arnaqueur recruté de manière inattendue par la CIA afin de mener à bien l'une des plus grosses opérations secrètes de l'histoire des Etats-Unis.

Critiques

  • N6TYRELL
    Il y a quelque chose de Scarface dans ce biopic de Barry Seal, aviateur prodige qui sera à la fois arnaqueur, dealer et informateur pour le compte de la CIA. Si le film n’était pas basé sur une vie réelle, j’aurais eu tendance à dire que le scénario est too much mais voilà : tout est vrai. Et on peut dire que sa vie fut mouvementée… Hormis quelques plans plus bizarres que vraiment originaux au début du film notamment, la réalisation est nerveuse et rythmée, parfaite pour le récit. Tom Cruise (très bonne prestation) trouve ici un rôle idéal pour son enthousiasme et son charisme. Une excellente surprise car le film était resté plutôt discret lors de sa sortie en salle. Je l’ai vu sur bonnes recommandations, je vous le recommande donc chaudement !

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Blade Runner 2049

Blade Runner 2049

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Titre FR Blade Runner 2049
Réalisateur Denis Villeneuve
Année 2017
Pays U.S.A.

En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...

Critiques

  • N6NIKITA
    C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ! Périlleux exercice que de vouloir donner une suite à un chef d'oeuvre cependant, hormis certains aspects trop théâtralisés (le personnage de Jared Leto lassant...) et quelques rapidités de scénario laissant un peu dubitatif, ce film reste réussi. Entre l'hommage et le travail d'anticipation le projet trouve rapidement son équilibre et raisonne avec les questions actuelles sur le transhumanisme en nous rappelant à quel point K Dick était visionnaire. L'esthétique est respectée, la musique fidèle et les acteurs sélectionnés font tout à fait l'affaire aidés par le toujours magnétique Harrison Ford. On aurait pu s'en passer, je ne le reverrai pas mais c'est un excellent film de science-fiction et surtout une agréable plongée nostalgique dans l'univers de Blade Runner. Une suite semble possible mais est-il vraiment nécessaire d'exploiter le filon à ce point ?

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  • N6TYRELL
    Pas de critique. Je verrai jamais ce film. Blade Runner n'aura jamais de suite. Ce film n'existe pas. #hardcorefan

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  • N6PALM
    Les codes du 1er ont été respectés par Villeneuve, c'est déjà un bon point. Nous retrouvons une musique hypnotisante, des plans majestueux et des scènes fortes. Il s'agit là d'une oeuvre maîtrisée et qui a sa place parmi les bons films de SF à ne pas rater. Le seul défaut du film est d'être une suite. En effet, le 1er excluait un second volet et ce afin de préserver le mystère autour de la fin. Il est évident que ce film peut déplaire aux hardcores fans pour cette raison et aux non initiés par son manque d'action. Nous comprenons pourquoi le succès n'était pas au rendez-vous dans les salles.

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Star Wars: The Last Jedi

Star Wars: The Last Jedi

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Titre FR Star Wars : Les derniers Jedi
Réalisateur Rian Johnson
Année 2017
Pays U.S.A.

Les héros du Réveil de la force rejoignent les figures légendaires de la galaxie dans une aventure épique qui révèle des secrets ancestraux sur la Force et entraîne de surprenantes révélations sur le passé…

Critiques

  • N6TYRELL
    Si le précédent film nous avait ravi au niveau de la conservation de l’univers, il nous avait déçu d’un point de vue narratif, au point que certains parlaient de pseudo-reboot. Alors celui-ci est-il un reboot de l’épisode V ? Absolument pas. Et c’est une des principales satisfactions. Mais pour ce qui est de l’univers, ce film est une véritable entreprise de déconstruction. Le réalisateur s’est donné un mal fou à tuer tout ce qui avait été construit jusque là : religion Jedi, anciens personnages et même le ton général (beaucoup plus d’humour). D’un point de vue scénaristique, la déception est grande. Beaucoup de choses entreprise pour rien, un déroulement hasardeux mal venu, de l’humour qui démystifie toute la solennité des scènes importantes. Merci Disney comme le dit bien N6PALM… Heureusement le film se rattrape (un peu) sur le design global : excellentes scènes de combat avec les Red Guards, des séquences spatiales qui offrent du bon spectacle et enfin de nouvelles créatures qui s’intègrent plutôt bien à l’univers. Contrairement au dernier, ce Star Wars donne une perspective peu optimiste de ce que la firme Disney prévoit de faire avec la licence, à moins que J.J. Abrahams (réalisateur du prochain volet) réussisse le tour de force de remettre la saga sur de meilleurs rails.

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  • N6PALM
    Disney vient de signer la fin de la Saga. Après l’épisode 7, introductif, nous attendions un développement convaincant sur Kylo Ren, Snoke et Luke. Nous avons un scénario fast food, dénué de sens et de profondeur. L’essence même de Star Wars a été balayée d’une revers de la main. Les dimensions: philosophique (manichéenne), religieuse (sith et jedi), institutionnelle (autocratie et démocratie) sont carrément exclues volontairement et justifiées en vitesse. Adieu profondeur, bienvenue néant et règne des effets spéciaux.

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Turbo Kid

Turbo Kid

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Titre FR Turbo Kid
Réalisateur François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whis
Année 2017
Pays Nouvelle-Zélande

Dans un monde ravagé par l'apocalypse, un jeune garçon passionné par les bandes dessinées survit à l'hiver nucléaire en échangeant contre un peu d'eau les objets qu'il trouve dans les ruines des Terres Désolées. Mais l’enlèvement de son amie Apple par un sbire du maléfique Zeus le forcera à affronter ses peurs et à devenir un héros malgré lui.

Critiques

  • N6TYRELL
    Il y a des films comme ça qui sont des ovnis, hors du temps. Turbo Kid est avant tout un hommage au film de série Z des années 80. De Mad Max à Tron, toutes les références sont là. Pour ça, le film est un bijou, la bande-son synthwave est un régal et l'esthétique global regorge de créativité (mention spéciale pour le masque de Skeletron). Pour le reste, d'un point de vue purement cinématographique, le film souffre d'un rythme assez lent et d'acteurs très moyens. L'aspect très gore du film par moment ajoute un comique propre à la série Z mais il est, parfois, assez malvenu car tombe dans une réelle violence. Néanmoins il faut que le cinema produise plus de film comme Turbo Kid, des films moins lisses, moins formatés et avec une vraie personnalité.

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Ak-Nyeo

Ak-Nyeo

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Titre FR The Villainess
Réalisateur Byeong-gil Jeong
Année 2017
Pays Corée du Sud

Entraînée depuis l’enfance aux techniques de combat les plus violentes par une agence de renseignement après l’assassinat de son père, Sook-hee est une arme redoutable. Afin de gagner sa liberté, elle est engagée comme agent dormant. Mais un jour, elle va découvrir la vérité sur le meurtre de son père.

Critiques

  • N6TYRELL
    Non sans rappeler un certain Nikita de Besson dans son scénario, le film présente une toute autre nervosité dans la partie action. C'est là où les coréens sont très forts, ils font des films où il y a tout : romance, émotion, drame, action, etc. Et ils le font bien ! The Villainess ne déroge pas à la règle. Avec une intro, certes impressionnante mais surfant trop sur cette mode de copier le genre FPS du jeu vidéo, j’avais un peu peur d’être tombé sur un film pur action et combats comme peut l’être l’indonésien The Raid. Il n’en est rien. Le film est avant tout une histoire de vengeance, mêlée à une histoire d’amour. On saute d’émotions romantique à des rushs nerveux de combats et son lot de jaillissements de sang, le tout filmé de façon assez créative. Une réussite sur tous les plans !

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Justice League

Justice League

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Titre FR Justice League
Réalisateur Zach Snyder
Année 2017
Pays U.S.A.

Après avoir retrouvé foi en l'humanité, Bruce Wayne, inspiré par l'altruisme de Superman, sollicite l'aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d'une attaque apocalyptique…

Critiques

  • N6TYRELL
    Après un Batman v Superman très critiqué et pourtant plutôt bon à mon goût, on retrouve ce bon (vieux) Bruce Wayne cherchant à rassembler un maximum de forces derrière une intuition de menace imminente. DC a fait le choix de faire son "film de rassemblement" avant tous les films stand-alone, concurrence oblige. C'est peut-être regrettable mais le film s'en sort plutôt bien. Bon rythme, bonne intro de chaque nouveau personnage, et un humour bien placé (contrairement à Marvel). Du côté du casting, Ezra Miller sort du lot avec un Barry Allen très respecté par rapport aux Comics, une sorte de trublion qui amène de l'auto-dérision et de la légèreté. Chose qui manquait certainement à Batman v Superman, très souvent jugé trop sombre. Le film rempli donc sa tâche même si on se rend compte que ce n'est qu'une introduction au grand affrontement à venir contre Darkseid. On a plus qu'à souhaiter que les prochains films individuels soient au niveau de Wonder Woman.

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Bram Stoker's Dracula

Bram Stoker's Dracula

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Titre FR Dracula
Réalisateur Francis Ford Coppola
Année 1993
Pays U.S.A.

En 1492, le prince Vlad Dracul, revenant de combattre les armées turques, trouve sa fiancée suicidée. Fou de douleur, il défie Dieu, et devient le comte Dracula, vampire de son état. Quatre cents ans plus tard, désireux de quitter la Transylvanie pour s'établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker, clerc de notaire et fiancé de la jolie Mina Murray. La jeune fille est le sosie d'Elisabeta, l'amour ancestral du comte...

Critiques

  • N6TYRELL
    Pour commencer, il faut le dire, cette adaptation nous offre une des plus belles intro du cinéma : baroque, romanesque et brutale. Et le reste du film continue sur ce ton. Coppola délivre une version plus humaine, plus axée sur le comte Dracul incarné par un Gary Oldman envoûtant. Le monstre devient un être épris d'amour, un homme torturé par les siècles, pour finalement revenir parfois à une forme animal. La mise en scène est somptueuse et travaillée, beaucoup de scènes sont des leçons de cinéma. Du côté du casting, au rang du très bon : Rider, Hopkins et Oldman et au rang du moins bon : Reeves. Les limites de l'acteur sont clairement visibles. C'est donc aujourd'hui un grand classique et très certainement le meilleur film sur le thème des vampires (concurrence faible certes) avec une mention particulière sur les costumes de la japonaise Eiko Ishioka et à la musique du talentueux polonais Wojciech Kilar (malheureusement disparu en 2003). Une réussite à tous les niveaux.

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Thor : Ragnarok

Thor : Ragnarok

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Titre FR Thor: Ragnarok
Réalisateur Taika Waititi
Année 2017
Pays U.S.A.

Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…

Critiques

  • N6TYRELL
    Aie aie, la bande-annonce augurait une tournure très "Gardiens de la Galaxie", et... pas de surprise ! Le ton à la mode est bien appliqué au viking de Marvel. Donc on colle les tubes pop du moment (ou plus ancien) sur les scènes d'action, les héros ne semblent jamais prendre aux sérieux leurs aventures, les "villains" ne font plus peur du tout et puis cet humour... omniprésent et de moins en moins bon. On se retrouve dans un gloubiboulga qui n'a peu de goût et qui plaira surtout aux plus jeunes. Un drôle de virage pour ce troisième opus (le moins bon). Espérons (encore une fois) que l'ensemble du MCU ne tombe pas dans cette touche trop juvénile et surtout trop légère.

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Geostorm

Geostorm

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Titre FR Geostorm
Réalisateur Dean Devlin
Année 2017
Pays U.S.A.

Grâce à une coopération sans précédent entre États, un réseau de satellites contrôle désormais le climat et protège les populations. Jusqu'à ce que le dispositif se dérègle… S'agit-il d'un complot ou d'une faille dans le système ? S'engage alors une véritable course contre la montre…

Critiques

  • N6TYRELL
    La catégorie du film catastrophe souffre souvent d'une majorité de gros navets. Eh oui les effets spéciaux étant plus accessibles, la facilité de faire ce genre de films a intérréssé beaucoup. Geostorm se pose déjà avec du beau monde au casting : Andy Garcia, Ed Harris et le héros (invincible), Gérard Butler (ça change de Bruce Willis). Même si son fort n'est pas l'originalité, le film introduit, dans le genre, quelques ingédients bienvenus : Une conspiration, une enquête, et même un peu d'anticipation dans un univers spatial assez crédible (merci Gravity une fois de plus). Ce qui fait que, même si on est jamais surpris par les rebondissements, le film reste agréable dans son déroulement. Un rythme qui allie scènes d'investigations et scènes catastrophe. Le résulat est tout à fait honnête sans être marquant et parfait pour un dimanche soir dans le canapé.

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Bound

Bound

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Titre FR Bound
Réalisateur Lilly Wachowski & Lana Wachowski
Année 1996
Pays U.S.A.

Violet, maîtresse d'un truand spécialisé dans le blanchiment d'argent pour la mafia, se prend d'une passion violente pour Corky, voleuse, en liberté provisoire après cinq ans de prison et qui repeint l'appartement de ses voisins. Violet décide de séduire Corky. Elle ne manque pas d'arguments car son compagnon cache dans leur appartement deux millions de dollars.

Critiques

  • N6TYRELL
    Le premier film des frères Wachowski, passé inaperçu et assez méconnu encore aujourd’hui. Et quelle injustice ! Un thriller en huit-clos haletant, intense, très bien écrit et parfaitement réalisé. Une histoire d'amour qui va pousser les protagonistes à une audace démentielle, dont les risques vont créer un suspens qui vous accroche au fauteuil. Sans prétention et avec un casting judicieux plus que "bankable", les frères ont mis la barre très haute d'entrée de jeu, même si Matrix leur donnera leurs heures de gloire.

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Frantz

Frantz

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Titre FR Frantz
Réalisateur François Ozon
Année 2016
Pays Multi

Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. Mais ce jour-là, un jeune Français, Adrien, est venu se recueillir sur la tombe de son ami allemand. Cette présence à la suite de la défaite allemande va provoquer des réactions passionnelles dans la ville.

Critiques

  • N6NIKITA
    Ce film sur l’après-guerre 14/18 traite de la culpabilité, du deuil, de la reconstruction, du pardon et d’amour. Rien de nouveau me direz-vous et pourtant il faut voir Frantz parce que c’est beau, émouvant et délicat. Les jeux de Pierre Niney, Paula Beer et des excellents seconds rôles (les parents de Frantz), le point de vue allemand rarement abordé et le scénario original vous offrent une œuvre rare. Ozon touche au sublime tout en parvenant encore à se renouveler. Ses lumières et l’utilisation du noir et blanc donnent profondeur et pureté à ses plans parfaits. C’est beau le cinéma le vrai, merci François Ozon !

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Scarface

Scarface

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Titre FR Scarface
Réalisateur Brian De Palma
Année 1984
Pays U.S.A.

En 1980, Tony "Scarface" Montana bénéficie d'une amnistie du gouvernement cubain pour retourner en Floride. Ambitieux et sans scrupules, il élabore un plan pour éliminer un caïd de la pègre et prendre la place qu'il occupait sur le marché de la drogue.

Critiques

  • N6TYRELL
    Le plus grand film de gangsters pour moi tout simplement (et la concurrence est dure...). Une terrible ascension sanglante, furieuse et charismatique. L'American Dream version mafia magnifiquement interprété par un Al Pacino possédé (avec son lot de répliques inoubliables), sublimé par la mise en scène de De Palma au sommet de son art. Un bijou du cinéma à voir et à revoir.

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What Happened To Monday?

What Happened To Monday?

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Titre FR Seven Sisters
Réalisateur Tommy Wirkola
Année 2017
Pays Multiple

2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparait mystérieusement…

Critiques

  • N6TYRELL
    Un thriller avec une image soignée, du rythme et un bon casting, mais qui souffre beaucoup d'un manque d'originalité. Dystopie de surpopulation, chasse à l'homme désobéissant, que des thèmes déjà vu plusieurs fois... A cela s'ajoute une fin à la Soleil Vert que les adeptes du genre auront déviné très rapidement, dommage. Le résultat final n'est évidemment pas désagréable mais n'enthousiasme pas non plus, il y avait mieux à faire avec ce scénario.

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Life : Origine Inconnue

Life : Origine Inconnue

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Titre FR Life
Réalisateur Daniel Espinosa
Année 2017
Pays U.S.A.

À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient…

Critiques

  • N6TYRELL
    On fête déjà l'anniversaire des 40 ans d'Alien ? C'est un hommage ? Life est certes un film bien réalisé et qui se met au niveau d'une esthétique spaciale digne de Gravity, mais le propos est vu et revu depuis 40 ans et un fameux film de Ridley Scott. Un film qui sera, je le crains, très vite oublié dans la masse des clones d'Alien malgré son bon casting et des effets de bonne facture. Une deuxième étoile pour le twist final, pour le coup, excellent et peu prévisible (chose rare) !

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Guardians of the Galaxy Vol. 2

Guardians of the Galaxy Vol. 2

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Titre FR Les Guardiens de la Galaxie 2
Réalisateur James Gunn (II)
Année 2017
Pays U.S.A.

Musicalement accompagné de la "Awesome Mixtape n°2" (la musique qu'écoute Star-Lord dans le film), Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l'équipe alors qu'elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu'ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill. Les vieux ennemis vont devenir de nouveaux alliés et des personnages bien connus des fans de comics vont venir aider nos héros et continuer à étendre l'univers Marvel.

Critiques

  • N6TYRELL
    Un opus du même niveau que le premier. Un traitement très léger et fun, peut-être trop pour que les moments tragiques soient pris au sérieux. C'est désormais la patte Marvel, il faut s'y faire...

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Science Fiction Volume One: The Osiris Child

Science Fiction Volume One: The Osiris Child

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Titre FR Osiris, la 9ème planète
Réalisateur Shane Abbess
Année 2017
Pays Australie

Dans un futur lointain, l’humanité part à la conquête de nouvelles planètes habitables. L’entreprise Exor est chargée d’organiser la vie dans ces nouveaux mondes. Mais un jour, Kane, un de ses principaux lieutenants, découvre que la planète OSIRIS, qui héberge sa fille, est menacée par un virus mortel. Il se lance alors dans une course contre la montre pour la sauver.

Critiques

  • N6TYRELL
    Bravo à Shane Abbess pour avoir démontrer avec ce film qu'on peut faire de la bonne science-fiction avec un petit budget et avec des idées ! Il n'est pas le premier mais avec des blockbusters à l'image de Valerian (énorme budget de 300M€, adaptation d'une bd, scénario nul, etc.) on l'avait sans doute oublié. Osiris malgré quelques défauts évidents amène un coup de fraîcheur, des têtes nouvelles au casting (je connais pas beaucoup d'acteurs australiens en même temps...) et tout ça fait du bien ! Du côté du scénario, certes c'est simple, mais faire compliqué ne veut pas dire bon scénario. Alors pour parler du négatif, ce qui évidemment fait très mal au film, c'est le design des monstres, un raté total. Malheureusement de ce côté, l'excuse du petit budget ne tient pas. Tout droit sorti de Dark Crystal, ces tortues géantes (loin d'être ninja) arrivent à casser beaucoup du charme de ce film.

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Alien: Covenant

Alien: Covenant

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Titre FR Alien: Covenant
Réalisateur Ridley Scott
Année 2017
Pays U.S.A.

Les membres d’équipage du vaisseau Covenant, à destination d’une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu’ils pensent être un paradis encore intouché. Il s’agit en fait d’un monde sombre et dangereux, cachant une menace terrible. Ils vont tout tenter pour s’échapper.

Critiques

  • N6MARZONI
    Une équipe de spationautes croyant avoir trouvé la planète idéale, échouent dans un monde "infesté" On s'attend à une expérience horrifique dans la veine des Alien, on a droit à un Ridley Scott ce qui change la donne. On retrouve le classicisme des grands auteurs, transposé au cinéma : rigueur, images somptueuses et technique hallucinante, violence brute sans complaisance. Fassbinder, acteur pourtant très utlilisé, est d'une sobriété étonnante. Bémol : les dialogues qui confinent au métaphysique, s'écroulent parfois dans les banalités, et il faut avoir absorbé beaucoup de sagas SF pour s'y retrouver. Mais Scott magnifie dans chaque plan son obsédante recherche de "paternité" et du sens de l'existence

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  • N6TYRELL
    Pour ceux qui avaient été déçus par Prometheus, Alien: Covenant les ravira. Ridley Scott a pris en compte les critiques et nous sert ici un vrai pur film Alien. Pour les autres, comme moi, on sera déçu de n'avoir qu'une brève suite de Prometheus, les Ingénieurs restent un mystère, dommage. Scott maitrise de main de maître son sujet. L'image est belle et la montée en puissance de l'horreur est ryhtmée aux petits oignons. Beaucoup moins de stars au casting que dans le film précédent, seul Fassbender est de nouveau de la partie, et est toujours aussi juste (je compte pas l'excellent Guy Pearce, son apparition étant très limitée). On peut faire le même reproche que Prometheus : personnages secondaires pas assez approfondis, on se sent moins préoccupé par leurs "péripéties". Reste ce personnage énigmatique de David, créé par l'homme et qui veut à son tour être le créateur d'une vie et le Dieu d'une espèce. Et puis il y a ce cliff bien trop prévisible (le réalisateur viellit, les veilles recettes ne marchent plus aussi bien qu'avant il faut croire). Covenant demeure un film d'horreur de qualité et qui malgré quelques incohérences de scénario (tout internet lui est tombé dessus) relève le niveau général des films d'horreur actuels. Une suite est prévu pour 2019, espérons que Scott reviendra a un peu plus de mythologie avec les Ingénieurs...

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Spider-man: Homecoming

Spider-man: Homecoming

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Titre FR Spider-man : Homecoming
Réalisateur Jon Watts
Année 2017
Pays U.S.A.

Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...

Critiques

  • N6TYRELL
    Avec ce 2ème reboot qui se veut plus intégré au fameux MCU (Marvel Cinematic Universe), il était donc logique que le film ne soit que légèreté et humour tout le long (on est pas loin de la petite comédie US classique). Aucune ambition ni aucune profondeur mythologique dans ce premier volet, il en reste donc du pur fun de teenager pour teenager. Un divertissement à la hauteur mais qui semble très anecdotique dans les enjeux de l'univers Marvel. Regrettable aussi la réécriture de l'histoire de Peter Parker qui est ici chapperonné par Stark, au point de devenir quasiment Iron-Spiderman... (avec un costume truffé de gadgets, Spidey a-t'il encore des pouvoirs ?). Vite pondu et forcément décevant bien que sympathique, ce stand-alone de Spidey fait énormément regretter l'époque Raimi.

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Mange, Prie, Aime

Mange, Prie, Aime

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Titre FR Eat Pray Love
Réalisateur Ryan Murphy
Année 2010
Pays U.S.A.

Après un divorce difficile, Liz Gilbert décide de prendre une année sabbatique et de changer de vie. Elle entame alors un périple initiatique qui va l’emmener au bout du monde et d’elle-même. Lors d’un voyage aussi exotique que merveilleux, elle retrouve l’appétit de vivre et le plaisir de manger en Italie, le pouvoir de la prière et de l’esprit en Inde, et de façon tout à fait inattendue, elle trouvera la paix intérieure et l’amour à Bali.

Critiques

  • N6NIKITA
    Connais-toi toi-même ! Film de Ryan Murphy tiré d'un roman autobiographique à succès d’Elizabeth Gilbert ce "Feel Good Movie" pour 35/40naires raconte l'histoire vraie d'une Américaine en plein pétage de plomb alors que tout semblait lui réussir. Patatra : divorce, questionnement sur le sens de la vie, dépression,... Nous suivons Elizabeth dans son voyage au bout du monde à la quête d'elle-même par la nourriture, la prière et l'amour. C'est mignon et bien interprété par la rayonnante Julia Roberts sans qui ce film aurait pu être un gros ratage nunuche. On verse sa larme, c'est plein de bons sentiments et ça finit bien. Enfin presque... l'auteure a annoncé son divorce il y a quelques semaines. Film à mettre dans la catégorie "développement personnel" plutôt que dans "chef d'œuvre de réalisation". A voir idéalement après avoir fait sa propre crise existentielle pour plus d'identification au personnage. Risque de conversion au Bouddhisme en fin de visionnage.

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Irréprochable

Irréprochable

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Titre FR Irréprochable
Réalisateur Sébastien Marnier
Année 2016
Pays France

Sans emploi depuis un an, Constance revient dans sa ville natale quand elle apprend qu’un poste se libère dans l’agence immobilière où elle a démarré sa carrière, mais son ancien patron lui préfère une autre candidate plus jeune. Constance est alors prête à tout pour récupérer la place qu’elle estime être la sienne.

Critiques

  • N6NIKITA
    Cette histoire a priori sans prétention d'une quarantenaire coquette et seule que le chômage renvoie de Paris à sa ville natale nous entraine dans un film oscillant entre thriller psychologique et film social. Constance, qui porte bien son nom, va-t-elle s'en sortir et renouer avec une vie normale grâce à sa bonhommie et sa force de caractère ou sombrer ? Le déséquilibre et la mythomanie étaient ils déjà en elle ou provoqué par des mauvais choix de vie et un enchaînement de déceptions ? Ce film questionne le spectateur, met mal à l’aise et vous place entre sympathie, pitié et crainte face à cette femme parfois sympathique et attachante, parfois dure et inquiétante. Jeremy Elkaïm et Benjamin Biolay sont parfaitement calibrés pour renvoyer la balle à une Marina Foïs au top de son jeu dans son legging années 90. l'actrice méritait vraiment un prix pour ce rôle, souhaitons lui d'autres opportunités à la hauteur de son talent. La bande son électro french-touch maintient le rythme et contrebalance le paysage provincial. Sébastien Marnier réalise un très bon premier long métrage qui donne envie de voir son prochain film.

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Polisse

Polisse

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Titre FR Polisse
Réalisateur Maïwenn
Année 2011
Pays France

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

Critiques

  • N6NIKITA
    Dans l'île aux enfants c'est pas toujours le printemps... Ce film hommage à la brigade de protection des mineurs vous marque à la fois par sa facture très réelle, son énorme casting avec une mention spéciale pour Karine Viard, Sandrine Kiberlain, Marina Fois... et, sa BO top niveau, notamment le ´Stand on the word' des Joubert singers. Maiwenn livre un film tenu, puissant, beau, dur, dense, nerveux et extrêmement touchant sur le quotidien professionnel et personnel de ces flics confrontés aux pires violences faites aux mineurs. C'est juste, sans fausse note avec un petit bémol cependant pour l'interprétation de Maiwenn un peu en dessous de ses acteurs dans son rôle de journaliste ingénue.

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  • N6MARZONI
    Un film à part. On serait tenté d'y voir une forme de documentaire, mais la prestation des acteurs est trop prégnante. La vie de la brigade de protection des mineurs ne fait pas une histoire mais est constituée de multiples histoires au quotidien. L'affrontement entre Marina Foïs et Karin Viard en est une, chargée de signifiants. Les policiers sont des gens normaux, dont l'équilibre personnel, plus ou moins précaire, est mis à mal par les déséquilibres de la société, les viols et autres violences. C'est toute l'équation du métier de policier. Maïwenn décrit très bien son petit monde. Rien de lisse dans cette polisse. C'est fort, les cris et les larmes sont un peu trop présents mais on touche à une certaine authenticité. Une réserve sur la présence de la photographe assez improbable.

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  • N6TYRELL
    Le film typique qui veut tellement se rapprocher de la réalité qu'il en oublie d'être un film et donc un spectacle car il faut bien le dire, Polisse fait partie de ces films dont le réalisme est tel que vous pensez la plupart du temps être devant un documentaire (excepté cette fin plutôt étrange). C'est à la fois un compliment et un reproche que je fais ici. On peut faire un parrallèle avec l'hyperréalisme en peinture, quel intérêt par rapport à la photo ? Pour le reste, la force du film réside dans son casting, très juste et très crédible, à l'exception de Maiwenn, comme le souligne N6NIKITA. Polisse est un bon film qui dépeint avec une vérité touchante le quotidien de la BPM et pour cela, c'est une vraie réussite.

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Neon Demon

Neon Demon

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Titre FR Neon Demon
Réalisateur Nicolas Winding Refn
Année 2016
Pays Multi

Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d'autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté.

Critiques

  • N6NIKITA
    Elle a bien changé Cendrillon… Bien décidée à faire carrière dans la mode, la fragile et troublante Elle Fanning, fraîchement débarquée à Los Angeles, ne se laisse pas effrayer par quelques vilaines concurrentes top modèles déjà dans la place ou par le glauque du milieu… Malgré ce pitch aux accents de « Beverly Hills 90210» cet objet d’art à l'esthétique mêlant codes de la mode, imagerie gore et bande son électro-grinçante est une réussite et parvient à troubler et captiver jusqu’à l’écoeurement. Nicolas Winding Refn y livre sa critique de l’univers de la mode et du culte de la beauté tout en explorant la fantasmagorie du passage de l'adolescente à l’âge adulte avec malheureusement quelques clichés érotiques sur le sujet.

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Trailer Officiel

Dunkirk

Dunkirk

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Titre FR Dunkerque
Réalisateur Christopher Nolan
Année 2017
Pays Multi

Le récit de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940, l'opération Dynamo.

Critiques

  • N6NIKITA
    Christopher Nolan livre un film impressionnant mais n'invente rien. Il rend hommage à des hommes qui ont tout tenté pour survivre ou sauver des soldats anglais à Dunkerque en 40. Sujet méconnu, difficile à traiter et utile au devoir de mémoire certes mais film en dessous de ce qu'il aurait pu être. Ca démarre bien sur une tonalité froide montrant l'incertitude quant à l'issue et se transforme rapidement en pur film de guerre bien exécuté avec un découpage de scènes discutable mais qui évite un traitement classique en succession de points de vue, malin. L'ennemi n'est pas montré, l'eau devient le personnage principal. Elle est partout, prête à tuer ces jeunes soldats sur lequel le piège allemand se referme. Le casting est bon, on y retrouve Cillian Murphy qui ne tourne pas assez. C'est bien joué quoi que parfois un peu académique (la famille de marins sauveteurs…). Les scènes d'aviation sont à couper le souffle (j’avoue j’ai quand même pensé à Top Gun…). La musique est en dessous et c'est dommage mais la force des scènes vous le fera oublier. On regrettera que Dunkerque qui vous propulse au cœur de la guerre et des sentiments forts qui y sont associés finisse par devenir un inventaire maladroit de catastrophes militaires. En effet, ce qui au départ génère un terrible sentiment de piège qui se referme inéluctablement finit par frôler le ridicule (la scène finale) et c'est regrettable car le sujet ne l'est pas et cela gâche un exercice de style globalement réussi.

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  • N6TYRELL
    Nolan est un grand réalisateur, sans nul doute, et Dunkirk restera comme un film très bien réalisé. Mais voilà, Nolan se foire de temps en temps sur une chose : le rythme. Eh oui, car même si le film s'apprécie, il n'en restera pas moins qu'à un moment... on s'ennuie ! Pourquoi ? Parce que le rythme est malheureusement toujours le même. Ensuite, il y a cette volonté que le film soit immersif, en faisant quoi ? En mettant les effets sonores a un niveau délirant et en mettant une musique inaudible par son omniprésence. Je vais passer sur la réalité historique, c'est pas ma spécialité, mais le prisme anglais est assez flagrant (on ne parle des français et des allemands que très peu de fois, je parle même pas des canadiens...). Donc au final, cela ne réinvente pas le genre (comme a pu le faire "Saving Private Ryan") comme on peut le lire dans certaines critiques. Nolan devient sur-côté !

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Trailer Officiel

Rock'n Roll

Rock'n Roll

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Titre FR Rock'n Roll
Réalisateur Guillaume Canet
Année 2017
Pays France

Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux.. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.

Critiques

  • N6NIKITA
    Dur d’être moins bankable et d’avoir 40 ans à l’époque d’Internet. Gênant, c’est le premier mot qui me vient en tête après vu Rock'n Roll de Guillaume Canet. Un film attachant où le sujet de la crise de la quarantaine est savoureusement traité du point de vue masculin. Canet se met à nu, y va à fond, ne s’épargne pas et nous délivre une vraie belle prestation. Il nous fait rire, de lui. Gênant car son malaise est vraiment perceptible. C’est un film très personnel qui réunit famille et potes du réalisateur. On retient quelques surprises savoureuses : Marion Cotillard n’hésite pas à se tourner en ridicule. On la voit beaucoup, trop peut être. Le film prend un virage hallucinant. Canet s’est tapé un très gros délire et nous surprend. Malheureusement, même étonnante et traitée avec beaucoup d’intelligence, la deuxième partie finit par être lourde et trop longue mais a le mérite de terminer de façon originale un film qui aurait probablement eu une fin très chiante. Pour cela bravo. Le film porte bien son titre et ne vous laissera pas indifférent.

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  • N6MARZONI
    Guillaume Canet, césarisé et Marion Cotillard, oscarisée, le couple mythique impressionne. Mais à l'occasion d'une interview, l'évocation de son âge et de son image lisse plonge Guillaume dans les affres du doute Se croyant réduit à l'emploi de Monsieur Cotillard, privé de sex-appeal et d'intérêt, l'acteur perd soudain ses repères... Guillaume Canet montre ici un registre émotionnel inattendu pour un artiste bankable mêlant angoisse, fragilité, désarroi intérieur. Si le comique de situation et les dialogues percutants déchaînent les rires, les descriptions psychologiques et la peinture sociale font également mouche. À noter des guest stars et des apports musicaux judicieux tels Alphaville, Richard Sanderson et ...Plastic Bertrand. Rock'n Roll, une comédie qui auto-déride et ne file pas le blues !

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Trailer Officiel

La La Land

La La Land

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Titre FR La La Land
Réalisateur Damien Chazelle
Année 2017
Pays U.S.A.

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?

Critiques

  • N6NIKITA
    Pas fan du genre et un peu suspicieuse face à l’énorme promo avant la sortie du film je me suis tout de même laissée tenter par le casting de rêve, la promesse de romance et de feel good movie. La la la la lalala, c’est ce que vous aurez en tête pendant des semaines après avoir vu Lalaland ainsi qu’une furieuse envie de vous transformer en Fred Astaire ou Ginger Rogers. Ce film réunit quasiment parfaitement : icones des années 2000, un bel hommage aux artistes, à Hollywood, au Jazz, ressuscite la comédie musicale et, traite joliment de la quête du rêve (pas seulement américain…) avec un trait d’humour et bien sûr de l’Amour… Ah ce baiser entre Emma Stone et Ryan Gosling dans le bar jazzy, à la place d’Eva Mendes j’en serais malade. Les acteurs sont si doués qu’ils nous font oublier la lourdeur que pourrait avoir une comédie musicale : et si je me servais de mon sèche-cheveux comme d’un micro ? Et si toute la rue se mettait à chanter sur le toit de sa bagnole ? Ça passe ! Mention spéciale pour la scène de la danse dans les étoiles, l’une des nombreuses références aux films dont le réalisateur s’est inspirés. Damien Chazelle filme parfaitement la musique, ce qu’il nous avait déjà prouvé dans le très bon et très différent Whiplash. Le thème principal du film « City of stars » est déjà devenu un classique et ça c’est du génie. Le seul hic : de petites longueurs, certainement dues à un souci de fidélité aux originaux. Emma Stone étincelle, on a envie de la revoir jouer très vite.

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  • N6TYRELL
    Un film lent, trop classique, trop convenu. Evidemment le casting est bon, Gosling joue son rôle classique à merveille, et Emma Stone est pétillante à souhait. Mais le film souffre d'un terrible manque d'originalité, c'est du vu et revu... Et puis il y a le côté "comédie musicale" avec lequel j'ai toujours eu beaucoup de mal. Une impression que quand ça commence à chanter, le film perd toute crédibilité (un peu comme la figure de style qui consiste à faire s'adresser l'acteur directement au public). Donc un film qui, selon moi, ne marquera pas l'histoire du cinéma comme a pu le faire Moulin Rouge (pour rester dans la comédie musicale).

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Doctor Strange

Doctor Strange

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Titre FR Doctor Strange
Réalisateur Scott Derrickson
Année 2016
Pays U.S.A.

Doctor Strange suit l'histoire du Docteur Stephen Strange, talentueux neurochirurgien qui, après un tragique accident de voiture, doit mettre son égo de côté et apprendre les secrets d'un monde caché de mysticisme et de dimensions alternatives. Basé à New York, dans le quartier de Greenwich Village, Doctor Strange doit jouer les intermédiaires entre le monde réel et ce qui se trouve au-delà, en utlisant un vaste éventail d'aptitudes métaphysiques et d'artefacts pour protéger le Marvel Cinematic Universe.

Critiques

  • N6TYRELL
    N'étant pas un grand fan de magie, le film ne partait pas avec ce petit "bonus" que peuvent avoir les films dérivés de comics. Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment été attiré par l'univers BD du personnage de Strange. La provenance et l'évantails de ses pouvoirs restant assez flou, je n'ai jamais réussir à envisager ce personnage comme faisant partie des super-héros. Tout ça étant dit, le film s'en sort tout de même convenablement : effets spéciaux au niveau (mais merci Inception quand même), Cumberbatch toujours aussi impeccable, et le rythme est, comme souvent chez Marvel, très paufiné. Donc un bon divertissement même si certains placements de touche d'humour me semble maladroit (encore une fois, assez récurrent chez Marvel), ici la Cape de Lévitation qui sombre parfois dans le ridicule faisant bien trop penser au tapis magique d'Aladdin (Disney). Pas le pire standalone de Marvel mais loin d'être le meilleur également.

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The Fall

The Fall

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Titre FR The Fall
Réalisateur Tarsem Singh
Année 2009
Pays Multiple

Los Angeles, années 1920. Alexandria, cinq ans, est hospitalisée à la suite d'une chute. Elle se lie d'amitié avec Roy, cascadeur à Hollywood, lui aussi victime d'un accident. Le jeune homme se lance dans le récit d'une histoire épique avec le gouverneur Odieux et les 5 fantastiques déterminés à le combattre. Très vite, la frontière entre la réalité et ce monde éblouissant de magie et de mythes commence à disparaître quand la petite Alexandra réalise qu'il existe un véritable enjeu...

Critiques

  • N6MARZONI
    Dans les années 20, à l'hôpital, une petite fille qui s'est cassé le bras se lie d'amitié avec un jeune homme également accidenté. Ce dernier, en lui faisant le récit de cinq bandits vengeurs à la poursuite du tyran Odious, va très vite emporter son univers émotionnel dans une épopée fantastique. Le film illustre magnifiquement la phrase du grand écrivain Imre Kertész : "nous ne pouvons percer le secret onirique de notre vie". Mais il parvient à transfigurer les deux personnages ballotés par l'existence, qui unissent leurs imaginaires pour affronter le destin. Car les forces du mal ne sont jamais loin ... La musique de Beethoven, la lumière, les décors sublimes, les trouvailles visuelles permettent que la magie opère. Et la petite Alexandria nous fait tout simplement fondre .

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  • N6TYRELL
    Tarsem Singh m'avait déjà conquit avec The Cell, car, même si la créativité n'était pas trop derrière le scénario, on voyait déjà une esthétique superbe. The Fall vient concrétiser cette impression avec cette fois-ci un scénario à la hauteur. 4 ans de tournage dans 28 pays ! Un tour du monde ! Des plans d'une beauté à couper le souffle, un imaginaire quasi-inépuisable, une ôde à l'aventure, le film est une puisssante déclaration d'amour aux contes du monde entier mais aussi au 7ème art. La bande-son est sompteuse (avec en intro : la 7ème symphonie de Beethoven) et le casting plutôt judicieux, notamment la jeune Alexandria dont l'innocence et le charme sont bluffants. Une réussite sur tous les plans et un film dont je ne me lasse pas (critère indispensable pour que je mette 5 étoiles).

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Rogue One: A Star Wars Story

Rogue One: A Star Wars Story

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Titre FR Rogue One: A Star Wars Story
Réalisateur Gareth Edwards (II)
Année 2016
Pays U.S.A.

Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

Critiques

  • N6TYRELL
    L'idée de faire des spin-offs de Star Wars est très alléchante en soi. Le résultat : un bon film, qui se tient de bout en bout et qui s'inscrit parfaitement dans l'univers (notamment un très beau poster tout en gardant les codes "Star Wars"). Le problème : le contenu du film, assez pauvre. Alors oui on dépeint des personnages, on met en place des petites histoires parmi la grande, etc. Mais on ressort avec un sentiment d'avoir un bout d'histoire anecdotique qui n'a pas l'ampleur d'un "vrai" Star Wars. Par ailleurs, un beau casting et une réalisation soignée pour un vrai film de guerre. On va pas bouder notre plaisir !

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Busanhaeng

Busanhaeng

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Titre FR Dernier Train Pour Busan
Réalisateur Sang-Ho Yeon
Année 2016
Pays Corée du Sud

Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...

Critiques

  • N6MARZONI
    "Le dernier train pour Busan" du coréen Yeong-Sang-ho. Un père trader, égoïste et négligent raccompagne sa fille en train chez sa mère. Mais suite à un virus, la population de certaines villes est l'objet d'attaques sauvages. C'est à la vitesse d'un Tgv que le réalisateur enchaîne les scènes gore et hallucinantes de réalisme. Les effets spéciaux sont impressionnants. L'action se double d'un discours politique : sur le thème les vrais monstres ne sont pas ceux qu'on croit, les frontières sociales, la lâcheté, le courage apparaissent dans toute leur vérité, magnifiquement interprétés par les acteurs (Gong Yoo, le papa, Kim Soo-han, sa petite fille, la très belle Jeong Yu-mi, la femme enceinte). L'image restitue l'exceptionnelle beauté des paysages urbains ou naturels et la musique fait vibrer de rares mais authentiques moments de poésie. Voilà un train qui file à grande vitesse vers le panthéon des films d'horreur.

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  • N6TYRELL
    Le "28 jours plus tard" coréen. Aussi efficace, aussi intelligent et tout aussi essentiel à voir !

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Morgan

Morgan

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Titre FR Morgan
Réalisateur Luke Scott
Année 2016
Pays U.S.A.

Consultante en gestion du risque, Lee est envoyée dans un lieu isolé et tenu secret pour enquêter sur un événement terrifiant qui s’y est déroulé. On lui présente alors Morgane, à l'origine de l’accident, une jeune fille apparemment innocente qui porte en elle la promesse du progrès scientifique. À moins qu’elle ne se révèle être au contraire une menace incontrôlable…

Critiques

  • N6MARZONI
    Suite à un "accident", Lee Weathers, consultante en gestion du risque, est envoyée par sa firme dans une base isolée. Il s'agit de contrôler la viabilité de la jeune Morgane, un être biologiquement hybride supérieur mais terriblement...émotionnel. L'air de famille saute aux yeux dans la mise en scène de Luke Scott, fils de Ridley : maîtrise du rythme, sublimation des décors par l'image, rigueur du jeu d'acteurs. De plus la transition du huis-clos d'équipe type Alien à l'affrontement sauvage type Blade Runner est parfaitement menée. Anya Taylor-Joy est une impressionnante Morgane, que Kate Mara (Le Secret de Brokeback Mountain) et Michelle Yeoh (Tigre et dragon) complètent bien par leur retenue. Sans doute peu de surprises dans un scénario dont on perçoit aisément les ressorts et la finalité. Les humains restent débordés par leur créature, c'est comme cela depuis Frankestein. Un premier film entre SF et horreur dont la froideur n'est pas sans charme. A voir.

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  • N6TYRELL
    Aujourd'hui, les titres en mode "prénom" avec une affiche sombre sont souvent synonyme d'épouvante : (Dorothy, Esther, Daisy, Jessabelle, etc...). Malheureusement "Morgane" a hérité de cette étiquette alors qu'on est plutôt en présence ici d'un thriller SF avec sa petit dose d'action. Film réalisé par le fils de Ridley Scott (dont c'est le premier long-métrage) et la première chose qui se voit, c'est l'héritage dans le souci de l'esthétisme, de l'ambiance et de la photographie du long-métrage : c'est clairement du cinéma bien travaillé au niveau image. J'ai plus de critiques sur le scénario, qui semble pour le moins paresseux, on place un contexte et des personnages un peu succinctement. Pour le reste, les dialogues sont plutôt bons, casting plutôt bon sans "stars". Kate Mara est absolument magnifique de froideur en consultante en gestion du risque et la jeune Anya Taylor-Joy s'avère très juste dans son interprétation. J'aurais donc juste souhaité que ce film soit un peu plus long dans son départ pour mieux poser le contexte et mieux dessiner les personnages, notamment le staff médical. Mais le film reste un très bon moment et même si le twist final est assez anticipable, il reste agréable à deviner.

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Jean-Philippe

Jean-Philippe

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Titre FR Jean-Philippe
Réalisateur Laurent Tuel
Année 2006
Pays France

Fabrice, cadre moyen, est un fan absolu de Johnny Hallyday, peut-être même le plus grand... Mais un jour, il se réveille dans une réalité différente, un monde parallèle où Johnny n'existe pas. Perdu, orphelin, il se met alors à la recherche de Jean-Philippe Smet, pour savoir ce qu'il est devenu dans cette autre dimension, et lorsqu'il le retrouve enfin, c'est pour découvrir un patron de bowling, un type comme les autres qui n'est jamais devenu une star. Fabrice n'a plus qu'un seul but : ressusciter son idole, réveiller le "Johnny" qui sommeille en Jean-Philippe. Mais Jean-Philippe peut-il devenir en quelques mois ce que Johnny Hallyday a mis des années à construire ? Les deux compères ont 40 ans de "Johnny" à rattraper ! A travers l'aventure de ce pari impossible, une amitié extraordinaire va naître entre les deux hommes...

Critiques

  • N6MARZONI
    En 1995, dans son premier long métrage, Le Rocher d'Acapulco, le réalisateur avait déjà abordé les relations complexes entre deux personnages centraux Acteurs : Fabrice Luchini, Johnny Hallyday, Antoine Duléry, Caroline Cellier, Guilaine Londez, Barbara Schultz Synopsis : Suite à un accident, Fabrice, Français moyen s'il en est, se réveille dans un monde parallèle où la star qui donne un sens à sa morne existence, Johnny Hallyday, n'existe plus Après avoir identifié (le seul, le vrai, le tatoué) Jean-Philippe, en l'espèce simple patron de bowling, il va consacrer toute son énergie à tenter de le convaincre de rattraper le temps perdu. Malgré le scepticisme des entourages familiaux, il va l'aider à retrouver le firmament étoilé dont il n'aurait jamais dû s'extraire Critique : D'emblée l'association d'un Fabrice surchauffé et d'un Johnny glacial, s'apparente à l'entrée de la lave dans la mer Egée Le fan exalté monte très vite dans les tours tandis que la star putative va de râteau en galère (Barbara Schultz incandescente en jeune maîtresse sans pitié) Le couple Luchini-Halliday fonctionne à merveille. L'un comme révélateur, l'autre mettant constamment le pied sur le frein de peur d'affronter son destin L'argument qui sous-tend la toile, c'est le "ose devenir qui tu es" d'André Gide. Et Johnny en Nathanaël est particulièrement touchant : le doute, le passé, les échecs ont beau se bousculer dans sa tête, il garde un calme olympien, gagné peu à peu par la force de conviction de son génie On ne boudera pas son plaisir en saisissant le second degré qui flotte dans l'évocation de la carrière et des périodes successives. L'idole serait-elle devenue un jauni national ? Franchissant les étapes en accéléré, le metteur en scène prend cependant le temps d'aborder par petites touches l'amitié, le couple, l'incertitude qui entoure le bonheur et le succès Fort heureusement, les standards sont bien au rendez-vous, Toute la musique que j'aime, Tennessee, Que je t'aime et bien d'autres Le film qui commence un peu comme 'Itinéraire d'un enfant perdu' (et non gâté) se transforme en 'Podium', Benoît Poelvoorde en personne assurant le clin d'œil Il s'achève en feu d'artifice, et l'émotion, retenue jusque là, s'invite au bouquet final Œuvre attachante qui démontre que la place de Johnny dans la société n'est pas à la frange mais au cœur de notre culture populaire

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The Last King of Scotland

The Last King of Scotland

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Titre FR Le Dernier Roi d'Ecosse
Réalisateur Kevin McDonald
Année 2007
Pays Angleterre

Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population. Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un accident : le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada, a percuté une vache avec sa Citroen DS. La façon dont Garrigan maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent Amin Dada. Fasciné par l'Histoire et la culture écossaise, il trouve le jeune homme sympathique et lui propose de devenir son médecin personnel. Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé confident du dictateur, piégé au coeur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.

Critiques

  • N6MARZONI
    Le second long métrage de Kevin Mcdonald a résonné dans l'univers cinématographique comme un coup de tonnerre. Evitant les piégeuses analyses sur les rapports entre l'Europe colonialiste et l'Afrique exploitée, le film entend frapper vite et fort, comme la répression que mène le dictateur ougandais contre ses opposants. Pour autant, il serait injuste de voir dans les fulgurances du scénario un processus manichéen mettant simplement en scène un dominant et un dominé. Certes le dictateur, formidablement interprété par un Forest Whitaker oscarisé, écrase de tout son poids, de toute son autorité et de toute son affection un Nicholas auquel James Mac Avoy confère une certaine naïveté. Elle n'est qu'apparente. Nicholas, au départ quelque peu falot, prend peu à peu une assurance qui n'est pas dénuée de cynisme, notamment dans ses relations avec les autres représentants britanniques ou la population locale. Il parvient cependant à mettre en pratique ses idéaux humanitaires et sa bonne conscience. On perçoit que cette bonne conscience vient du fond des âges, cristallisée par tous les réflexes colonialistes accumulés par des siècles de présence européenne Mais la force de Nicholas c'est de parvenir à injecter, plus sûrement que par des piqûres, un peu de conscience au dictateur, prisonnier de ses doutes et de ses fantasmes (cowboy lors d'une scène de festivités mémorable). Il n'est pas un mystère que c'est le personnage d'Idi Amin Dada qui apparaît dans ses outrances, sa mégalomanie, sa paranoïa Idi Amin Dada au pouvoir entre 1971 et 1979, tour à tour libérateur et jouet entre les mains des grandes puissances et finalement tyran couvert de sang. La grande réussite du réalisateur est de bien montrer l'interdépendance, le jeu de la séduction et de la répulsion. Les scènes à deux personnages sont nombreuses, en plan rapproché. La caméra montre parfaitement dans de grands tableaux une Afrique ensoleillée et voluptueuse puis les moments plus sombres de l'intrigue L'intelligence est du côté de Nicholas, la brutalité du côté d'Amin, qui écrase dans tous les sens du terme le jeune médecin de ses invectives ou de son amitié pesante Des personnages secondaires, sortes de miroirs grossissants, prolongent les deux protagonistes : un médecin africain idéaliste pour Nicholas, le chef de sa garde rapprochée pour Amin. On verrait aisément dans les affrontements, les manipulations une trame shakespearienne. Mais Nicholas n'a finalement pas la soumission d'un Iago et Amin la clairvoyance de Richard III. Il n'en reste pas moins que le pouvoir et ses mécanismes implacables sont parfaitement décrits. Jusqu'à l'inévitable dénouement, puissamment dramatisé, et associé à un évènement historique à grand retentissement. Un film choc, à revoir d'urgence !

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  • N6TYRELL
    Inspiré de la vie d'Idi Amin Dada, le film arrive parfaitement à saisir la complexité du "Boucher de l'Afrique", on y voit la personnalité attachante, son charisme et d'un autre côté, la folie meurtrière que pouvait engendrer sa névrose ou sa paranoïa extrême. Que dire de l'interprétation transcendantale de Whitaker : parfaite. On suffoque littéralement quand le piège se referme sur le jeune medecin dont la naïveté est parfois peu crédible, comme sa liaison avec une des femmes du président ougandais. Quant au rôle de Gillian Anderson, il est tout simplement inutile. Dommage pour cette bonne actrice. Le film reste un très bon moment, un biopic interressant mais qui tient beaucoup, voire trop, à la performance d'un seul acteur.

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All the Boys Love Mandy Lane

All the Boys Love Mandy Lane

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Titre FR Tous les Garçons Aiment Mandy Lane
Réalisateur Jonathan Levine
Année 2010
Pays U.S.A.

Mandy Lane. Belle. Pure et innocente. Une reine lycéenne en attente d'être couronnée. Depuis le début de l'année scolaire, tous les garçons ont cherché à la conquérir. Certains ont même trouvé la mort dans leur quête désespérée de cet ange texan de 16 ans. Chloé et Red invitent Mandy à passer le week-end dans un ranch familial. Pour Mandy, c'est une opportunité de se faire de nouveaux amis. Pour les garçons présents, une chance unique de la côtoyer. Sur la route qui mène au ranch, les travaux d'approche commencent...

Critiques

  • N6MARZONI
    Pour son premier film, le réalisateur Jonathan Levine réussit un coup de maître Il ripoline (vous savez les frères Ripolin qui repeignent les façades) avec habileté le genre slasher (variations sur le thème de la bande d'ados massacrée), légèrement en perte de vitesse au début des années 2000. Ici on ne se laissera pas gagner par une critique impitoyable des fadeurs et des émois de jeunes gens en recherche orgiaque de sexe, d'alcool et de drogue. À l'image de la diaphane Amber (Head), ils sont au contraire le prétexte pour mieux servir l'horreur la plus brutale comme aux meilleurs moments de 'Scream' ou de 'Souviens-toi de l'été dernier'. Au milieu des tueries, toutes plus inventives les unes que les autres, la belle Mandy promène son ingénuité ambiguë ou son ambiguïté ingénue. Toute l'habileté du scénario (Jacob Foreman) réside dans l'imbrication pleine de surprises du sexy et du macabre. On comprend vite que Mandy incarne à la fois une Amérique en proie aux plus grandes frustrations, et dans le même temps le regard étrange qu'elle n'en finit pas de porter sur elle-même La nouveauté, c'est le traitement très "années soixante dix" que les critiques n'ont pas manqué de souligner. L'image (Darren Genet) et la musique (Mark Schultz) accentuent cette impression de balade innocente que rien n'aurait dû troubler. On pense, référence flatteuse, à Virgin suicides. Le twist final constitue l'apothéose d'une dernière demi-heure particulièrement oppressante. Comme disait un grand auteur, en toutes choses l'important c'est la fin. Pari gagné !

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Excalibur

Excalibur

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Titre FR Excalibur
Réalisateur John Boorman
Année 1981
Pays Angleterre

Uter Pendragon reçoit de Merlin l'Enchanteur l'épée mythique Excalibur. A la mort d'Uter, l'épée reste figée dans une stèle de granit. Seul le jeune Arthur, fils illégitime d'Uter parvient à brandir l'épée Excalibur et devient par ce geste le roi d'Angleterre. Quelques années plus tard, il épouse Guenièvre et réunit les Chevaliers de la Table Ronde. Mais sa demi-soeur, la méchante Morgane, parvient à avoir un fils d'Arthur qui va le pousser à sa perte...

Critiques

  • N6MARZONI
    En 1981, John Boorman tire de son fourreau et de l'oubli Excalibur, l'épée légendaire du roi Arthur. Il revisite la légende bretonne de manière somptueuse, dans un film où scintillent d'un éclat rare les dialogues et les (magnifiques) armures. "L'enfant a retiré l'épée, l'enfant sera roi !". On assiste à l'ascension d'Arthur, fils du remuant Uter (Gabriel Byrne), mais dont le royaume est mis en péril par son incestueuse demi-sœur Morgane et leur fils Mordred. Le réalisateur a dû trouver le Graal en livrant une œuvre aussi profonde et puissante, une épopée violente et merveilleuse sans aucune mièvrerie. Si Nigel Terry campe un roi inquiet, il est entouré de personnages charismatiques et décisifs : Merlin, Guenièvre, et les chevaliers de la Table Ronde, Lancelot, Gauvin (Liam Nelson dont c'est le premier rôle) et enfin Perceval. Le récit emporte le spectateur dans une chevauchée fantastique riche en couleur et en faits d'armes, soulignés par les carmina burana de Carl Orff dans leur meilleur emploi. L'un des films les plus achevés du 7ème art.

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The Passion of The Christ

The Passion of The Christ

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Titre FR La Passion du Christ
Réalisateur Mel Gibson
Année 2004
Pays U.S.A.

Depicts the final twelve hours in the life of Jesus of Nazareth, on the day of his crucifixion in Jerusalem.

Critiques

  • N6MARZONI
    Un monument ! Un film colossal et formidablement maîtrisé. L’histoire de l’humanité inspire manifestement Mel Gibson, comme pour Apocalypto, deux ans plus tard. Disons-le : « La passion » est un choc. Un choc visuel, émotionnel, physique. D’autant plus que Le Galiléen est magnifiquement incarné par James Caviezel et que l’ensemble de la distribution est à la hauteur de l’entreprise. Ici, Jésus n’est pas l’icône immanente baignée d’une lumière irréelle, mais un homme assailli par le doute, inquiet pour lui même, sa mission, ses disciples. Aucun artifice musical, seuls des chants aux consonances tribales accompagnent les moments forts, au Mont des Oliviers, lors du chemin de croix, ou de la crucifixion. La violence est crue, insoutenable, mise en scène : elle s’inscrit en parfaite cohérence avec les évangiles, et une époque aux moeurs particulièrement barbares. « Au départ était le verbe » dit la Bible. Une leçon que le réalisateur aura remarquablement appliquée. Les dialogues sont profonds et essentiels. Les cris et les rumeurs, les mouvements de foule accentuent l’oppressante atmosphère. Le véritable exploit réside dans l’utilisation de l’araméen et du latin, qui confère aux scènes toute leur puissance et leur authenticité. La lumière est remarquable. Tantôt elle s’exprime de façon éclatante tantôt elle révèle le doute qui émerge de l’obscurité. Bravo M. Gibson pour autant d’audace et de réussite !

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  • N6TYRELL
    Le film avec lequel j'ai le plus débattu avec N6MARZONI... Interminable ! Nous ne serons jamais d'accord. Si l'idée principale de Mel Gibson était de faire un film sur la foi, sur le message d'amour de Jésus, pourquoi avoir centrer son récit uniquement sur la Passion ? Par contre, si on veut faire un film violent, qui va dans la mouvance actuel du gore à tout bout de champ, en effet la Passion est le seul épisode de la vie de Jésus contenant assez de violence. Voilà comment j'ai perçu ce film : provocateur, manichéen, sensationnaliste et bien évidemment réservé à un certain public, pas très compatible avec la parole universelle du Christ. Je ne nie pas les qualités de réalisateur de Gibson mais il n'a fait que des mauvais choix sur ce film, à l'exception du casting et de l'utilisation de l'Araméen, utilisation qui pose un standard, comment après La Passion, voir un film où Jésus parle anglais ? Impossible. Un long-métrage à la réalisation soignée certes, mais qui s'avère plus la vision d'un catholique américain qui a trop baigné dans la violence de sa culture qu'une vraie adaptation pieuse des Évangiles.

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Melancholia

Melancholia

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Titre FR Melancholia
Réalisateur Lars von Trier
Année 2011
Pays Multiple

Two sisters find their already strained relationship challenged as a mysterious new planet threatens to collide with Earth.

Critiques

  • N6MARZONI
    Mickaël (Alexander Skarsgard) et Justine (Kristen Dunst) s'apprêtent à vivre un mariage somptueux, dans le manoir de la sœur (Charlotte Gainsbourg) de cette dernière et du riche beau-frère (Kiefer Sutherland). Mais les dissensions familiales et les distensions astrales font peser de lourdes menaces... L'auteur du déjà déchirant Breaking The Waves et Dancer in The Dark signe ici le mélodrame parfait, teinté de métaphysique Le sexe comme boussole humaine annonce déjà Nymphomaniac. Brillante, époustouflante démonstration sur la chronique des corps et des âmes annoncée Les seconds rôles excellent également, Wagner compris, les effets spéciaux sont lumineux Ce film, qui à la grâce de l'étoile du Nord, en mérite 4 !

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Robocop

Robocop

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Titre FR Robocop
Réalisateur José Padilha
Année 2014
Pays U.S.A.

Les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d'acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville. Mais ce cyborg a aussi une âme...

Critiques

  • N6TYRELL
    Après un infâme remake de Total Recall, voilà un autre film de Paul Verhoeven qui se voit revu. Bon revenons à notre robot-flic. Quand on fait un remake il faut avoir envie de dire autre chose que l'original ou alors le dire mieux. Bon bah là, on fait quasiment tout en pire. "Quasiment" parce qu'évidemment les effets spéciaux sont (heureusement) à la hauteur, bien que ceux de Robocop 87 étaient tout aussi impressionnant à l'époque. Pour tous le reste, c'est plus ou moins raté. Le plus, c'est le scénario, même si on a conservé la critique de la paranoïa américaine et la promotion de l'ultra-sécurité, toute la dramaturgie magnifique de l'original est perdue. Là où Alex Murphy était déclaré mort à sa famille alors qu'il avait finalement des souvenirs d'eux coincé dans sa carcasse de métal et qu'il voulait toujours redevenir Alex Murphy. Ici c'est plus avec l'accord de sa femme qu'il devient le cobaye de moult prothèses. Il pourra même rentrer chez lui, prendre une bière et jouer avec son fils, comme avant quoi, le pied… Assez ridicule. Quant à Joel Kinnaman, ce n'était pas un mauvais choix mais il ne semble pas très à l'aise et cabotine pas mal, notamment sur la période robot. Un p'tit mot sur l'armure (qui était très attendue des fans), couleur métal au début (ça passe), mais alors couleur noire, c'est plus ou moins le costume du Batman de Nolan, un costume plus qu'une vraie machine. Un remake marketing de plus à ranger dans la catégorie "On aurait mieux fait de s'abstenir".

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Jerome Bixby's Man from Earth

Jerome Bixby's Man from Earth

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Titre FR The Man From Earth
Réalisateur Richard Schenkman
Année 2007
Pays U.S.A.

An impromptu goodbye party for Professor John Oldman becomes a mysterious interrogation after the retiring scholar reveals to his colleagues he has a longer and stranger past than they can imagine.

Critiques

  • N6MARZONI
    The Man From Earth Ou soirée au coin du feu avec John, un type qui ne manque pas de ressources. En tenant l'idée principale, les scénaristes américains ont dû se dire : " wonderful indeed ! On va creuser tout ça avec des dialogues bourrés de références. Aussitôt dit, aussitôt fait, avec cette réunion d'amis anthropo-archéo-psychologues à qui un de leurs collègues fait des aveux décoiffants. Hélas le propos qui se veut brillant tombe vite dans ce qu'il dénonce à propos des enseignements de toutes sortes : un vrai galimatias... Morceaux choisis : "Les clous et le sang font les plus belles œuvres religieuses", "Du simple chemin de la bonté, Rome a fait un opéra ", "Devant une révélation on a le choix entre l'intellectualisme et la relaxation" (ici le 1 : mauvais choix). Puis on embraye sur Kennedy, la mafia et la CIA... et j'en passe ! Rien n'est épargné au spectateur, notamment une scène finale au sommet du ridicule. Conclusion : cheeseburger intello à voir uniquement pour la compil' record des théories et mythes de l'humanité.

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  • N6TYRELL
    Voilà un film qui n'a pas construit son succès à coup de marketing. Aucune bande-annonce au Superbowl, aucune interview du casting, ni même de campagne d'affichage. Non ce film a connu seulement une sortie video US très discrète (de part son très petit budget), et le téléchargement illégal a fait le reste. Les internautes l'ont tellement apprécié qu'il y a eu une marée de commentaires élogieux sur les différents sites référence du cinéma, si bien que sa sortie DVD semblait nécéssaire et ce à l'international. Si bien qu'aujourd'hui le film est beaucoup moins compliqué à trouver. Ce film est la preuve qu'avec un bon et solide scénario, un petit budget et quelques acteurs qui tiennent la route, vous pouvez faire des miracles. Un récit intriguant, un débat passionant, des interrogations existencielles, il y a tout. Que pourrait nous dire un homme préhistorique qui aurait survécu pendant 14 millénaires ? Comment serais-ce possible scientifiquement ? Comment vivrait-il ? Quelle quantité de souvenirs aurait-il ? Croirait-il en Dieu ? On nous invite à plonger dans tous ces questionnements au fil d'élaboration de théories et leur remise en cause. Ce film m'a captivé du début à la fin, et peu importe le nombre de fois que je l'ai vu, si je démarre les premières minutes, je suis coincé pour 1h30... Huit-clos dénué de musique (si ce n'est la 7ème symphonie de Beethoven pendant un court moment) et d'acteurs "bankables", The Man From Earth est une réussite complète et trop méconnue, un must-see pour tout fan de SF intelligente.

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The Time Machine

The Time Machine

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Titre FR La Machine à Remonter le Temps
Réalisateur George Pal
Année 1961
Pays U.S.A.

On January 5, 1900, a disheveled looking H.G. Wells - George to his friends - arrives late to his own dinner party. He tells his guests of his travels in his time machine, the work about which his friends knew. They were also unbelieving, and skeptical of any practical use if it did indeed work. George knew that his machine was stationary in geographic position, but he did not account for changes in what happens over time to that location. He also learns that the machine is not impervious and he is not immune to those who do not understand him or the machine's purpose. George tells his friends that he did not find the Utopian society he so wished had developed. He mentions specifically a civilization several thousand years into the future which consists of the subterranean morlocks and the surface dwelling eloi, who on first glance lead a carefree life. Despite all these issues, love can still bloom over the spread of millennia.

Critiques

  • N6MARZONI
    Georges, inventeur du très scientiste 19ème, invente la fameuse machine. Après deux petits bonds dans le futur, il finit vers les années 800 000. Deux catégories d'humanité coexistent, les Elois, en surface et les Morlocks dans les entrailles de la terre. Ce film d'anticipation est une pépite du genre qui dépasse le simple décalage d'époques. Une vision apocalyptique de l'exploitation des masses (on comprend du capitalisme). Les esclaves errent sans chaînes, sinon décérébrés, dépossédés de tout sentiment et jugement moral mais dans une opulence apparente. La jouissance du présent leur est cependant concédée au prix fort. Une analyse percutante et, le réalisateur ayant eu l'intelligence de ne pas l'abreuver d'effets spéciaux, encore actuelle.

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Batoru Rowaiaru

Batoru Rowaiaru

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Titre FR Battle Royale
Réalisateur Kinji Fukasaku
Année 2001
Pays Japon

Forty-two students, three days, one deserted Island: welcome to Battle Royale. A group of ninth-grade students from a Japanese high school have been forced by legislation to compete in a Battle Royale. The students are each given a bag with a randomly selected weapon and a few rations of food and water and sent off to kill each other in a no-holds-barred (with a few minor rules) game to the death, which means that the students have three days to kill each other until one survives--or they all die. The movie focuses on a few of the students and how they cope. Some decide to play the game like the psychotic Kiriyama or the sexual Mitsuko, while others like the heroes of the movie--Shuya, Noriko, and Kawada--are trying to find a way to get off the Island without violence. However, as the numbers dwell down lower and lower on an hourly basis, is there any way for Shuya and his classmates to survive?

Critiques

  • N6MARZONI
    Au Japon dans un futur proche. Pour briser la délinquance qui fait rage, le Gouvernement décide chaque année, pour l'exemple, de faire prisonnière sur une île toute une classe scolaire et s'entretuer ses membres, jusqu'à la victoire d'un seul. Un couple de ces collégiens et le vainqueur de l'an passé tentent de briser ce destin fatal. Ce qui pourrait n'être qu'un thriller barbare se révèle un essai philosophique ambitieux (sur le thème de la société qui dévore ses enfants). Violence du monde moderne, enjeux de l'éducation, aspirations de la jeunesse sont brillamment traités. Kitano, en professeur cynique, apporte toute sa dimension. On frémit, on reste choqué, les morceaux de musique classique qui ponctuent chaque massacre, n'adoucissent rien. Un opéra majeur.

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Kickboxer

Kickboxer

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Titre FR Kickboxer
Réalisateur Mark DiSalle & David Worth
Année 1988
Pays U.S.A.

Kurt Sloan is the corner-man for his brother, U.S. kickboxing champion Eric Sloan. When Kurt witnesses his brother become maliciously paralyzed in the ring by Thailand champion Tong Po, Kurt vows revenge. With the help of Zion, a kickboxing trainer who lives in a remote area of Thailand, Kurt trains for the fight of his life.

Critiques

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Angel Heart

Angel Heart

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Titre FR Angel Heart
Réalisateur Alan Parker
Année 1987
Pays U.S.A.

Harry Angel has a new case, to find a man called Johnny Favourite. Except things aren't quite that simple and Johnny doesn't want to be found. Let's just say that amongst the period detail and beautiful scenery, it all gets really really nasty.

Critiques

  • N6MARZONI
    Nous sommes en Louisiane après la seconde guerre mondiale. Harry Angel est chargé par un certain Louis Cypher (Robert de Niro) de retrouver un militaire du nom de Johnny Favorite. Son enquête dérape. Beaucoup de tueries parsèment ses investigations et pas que celles des coqs. Mickey Rourke dans le rôle titre reste, outre de s'être égaré dans la boxe, un acteur prodigieux. Il mène avec une profonde désespérance le cheminement sanglant où la quête de l'identité masculine, paternelle, amoureuse se confondent en provoquant le trouble chez le spectateur. La maîtrise d'Alan Parker fait le reste : s'ajoutent à ses tableaux pittoresques et maîtrisés le charme étrange de La Nouvelle Orléans. Brillant !

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  • N6TYRELL
    L'impression première quand on regarde Angel Heart, c'est la qualité de la mise en scène et l'atmosphère que dégage le film. Une atmosphère terriblement angoissante teintée de religion, de mystisisme et de rituels dans lequel le pauvre Harry Angel, privé paumé et misérable a du mal a évoluer. La prestation de Rourke dans ce rôle est parfaite, à la fois charmant et assez minable. Quant à DeNiro (très peu connu pour ce rôle), ses scènes sont à la fois rares et impressionnantes de justesse. Si vous ne saviez pas que ces deux-là étaient des monstres de cinéma, ce film vous le prouvera. La très bonne musique de Trevor Jones ajoute une couche d'angoisse dans cet univers tour à tour froid (New York) et suffocant (Nouvelle-Orléans). Angel Heart est, pour moi, le meilleur film d'Alan Parker (si si devant Midnight Express), un polar sombre très abouti dont la touche surnaturelle ne manquera de le noircir un peu plus. Une très grande réussite et un vrai classique du genre. p.s.: Si vous chercher la musique que chante Epiphany Proudfoot dans son bain, c'est "Girl of My Dreams" de Gene Austin, chanson de 1928.

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Soylent Green

Soylent Green

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Titre FR Soleil Vert
Réalisateur Richard Fleischer
Année 1974
Pays U.S.A.

In 2022, Earth is overpopulated and totally polluted; the natural resources have been exhausted and the nourishment of the population is provided by Soylent Industries, a company that makes a food consisting of plankton from the oceans. In New York City, when Soylent's member of the board William R. Simonson is murdered apparently by a burglar at the Chelsea Towers West where he lives, efficient Detective Thorn is assigned to investigate the case with his partner Solomon "Sol" Roth. Thorn comes to the fancy apartment and meets Simonson's bodyguard Tab Fielding and the "furniture" (woman that is rented together with the flat) Shirl and the detective concludes that the executive was not victim of burglary but executed. Further, he finds that the Governor Santini and other powerful men want to disrupt and end Thorn's investigation. But Thorn continues his work and discovers a bizarre and disturbing secret of the ingredient used to manufacture Soylent Green.

Critiques

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The Running Man

The Running Man

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Titre FR Running Man
Réalisateur Paul Michael Glaser
Année 1988
Pays U.S.A.

Set in a totalitarian society. Ben Richards is a cop who was blamed for a massacre which wasn't his fault. He would be sent to prison and breaks out with some other inmates. He tries to escape but the woman whom he dragged into his plan turns him over to the authorities. Damon Killian, who is the host of THE RUNNING MAN a game show wherein convicted felons are given the chance to run to freedom but have to elude the stalkers; men who hunt them down and kill them in gruesome manners. When he learns that Richards has been caught, he wants him to be the show's next contestant. After being brought to Killian, Richards turns him down, Killian then reveals to Richards that his two friends who were in prison with him and who broke out with him have been caught, so unless Richards does the show they will. But on the night of the show, Richards is set to go but Killian also reveals that Richards' two friends are going with him. Richards tells Killian that he will be back. But first !

Critiques

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Cannibal Holocaust

Cannibal Holocaust

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Titre FR Cannibal Holocaust
Réalisateur Ruggero Deodato
Année 1981
Pays Italie

A New York anthropologist named Professor Harold Monroe travels to the wild, inhospitable jungles of South America to find out what happened to a documentary film crew that disappeared two months before while filming a documentary about primitive cannibal tribes deep in the rain forest. With the help of two local guides, Professor Monroe encounters two tribes, the Yacumo and the Yanomamo. While under the hospitality of the latter tribe, he finds the remains of the crew and several reels of their undeveloped film. Upon returning to New York City, Professor Monroe views the film in detail, featuring the director Alan Yates, his girlfriend Faye Daniels, and cameramen Jack Anders and Mark Tomaso. After a few days of traveling, the film details how the crew staged all the footage for their documentary by terrorizing and torturing the natives. Despite Monroe's objections, the television studio Pan American still wishes to air the footage as a legitimate documentary. In order to change their...

Critiques

  • N6MARZONI
    S'il est un film rare et précieux, c'est bien Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato. Un anthropologue part à la recherche d'une équipe scientifique disparue en Amazonie. Les images découvertes s'apparentent au musée des horreurs et constituent un choc visuel parfois insoutenable. D'un film gore, on n'attend souvent qu'une histoire assez sommaire. Ce n'est pas le cas ici. Le propos se double d'une réflexion philosophique : les atrocités commises par les tribus les plus frustes ne sont-elles pas l'œuvre de la civilisation ? Cette recherche intellectuelle est bien symbolique des années 70. Pris au premier degré, Cannibal Holocaust est incontestablement le point de départ de la violence crue au cinéma, sur laquelle le jugement moral n'a pas de prise. Reste une masterpiece à soumettre aux anthropologues, mais pas aux candidats de Koh Lanta !

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Mulholland Falls

Mulholland Falls

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Titre FR Les Hommes de l'Ombre
Réalisateur Lee Tamahori
Année 1996
Pays U.S.A.

Au début des années 1950, une unité spéciale de la police de Los Angeles est formée dans le but d'éradiquer la criminalité. Les quatre hommes qui la composent enquête sur le meurtre crapuleux d'Allison Pond, jeune femme qui eut une liaison active avec le général Thomas Timms, le dirigeant de la Commission sur l'Energie Atomique...

Critiques

  • N6MARZONI
    Vers le milieu des années 50, la brigade criminelle dirigée par Max Hoover (oui comme le président) est chargée d'enquêter sur le meurtre d'Allisson Pond (Jennifer Connelly) commis dans de bien étranges circonstances. Si la magie des films des années 40 nous hante encore, Lee Tamahori la resuscite. Question ambiance, il situe l'action dans une après-guerre pétrie de maccarthysme. Un général chargé des affaires nucléaires est mouillé. Le secret d'Etat prend alors toute sa signification. En plus du propos politique, on retrouve tout ce qui fait le succès des films noirs : amitiés viriles, femmes séductrices, cynisme et bons sentiments : Nick Nolte, aux méthodes borderline prend l'affaire en main, et risque à tout moment de manger son chapeau. Des moments forts et sulfureux, on ne s'en lasse pas, comme de la musique envoûtante.

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Gattaca

Gattaca

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Titre FR Bienvenue à Gattaca
Réalisateur Andrew Niccol
Année 1997
Pays U.S.A.

In the not-too-distant future, a less-than-perfect man wants to travel to the stars. Society has categorized Vincent Freeman as less than suitable given his genetic make-up and he has become one of the underclass of humans that are only useful for menial jobs. To move ahead, he assumes the identity of Jerome Morrow, a perfect genetic specimen who is a paraplegic as a result of a car accident. With professional advice, Vincent learns to deceive DNA and urine sample testing. Just when he is finally scheduled for a space mission, his program director is killed and the police begin an investigation, jeopardizing his secret.

Critiques

  • N6MARZONI
    Bienvenue à Gattaca, 20 ans bientôt, et Andrew Niccol anticipait déjà l'identification des personnes par la reconnaissance digitale Le réalisateur a également vu juste sur l'atmosphère entourant notre futur proche : des lumières artificielles, un décor sobre bleu-gris, des lignes épurées Côté philosophie, la sélection génétique, l'eugénisme, censée conduire L'Humanité vers la perfection, domine le monde Vincent, enfant "né du destin", donne vie à son rêve, s'envoler vers Titan, en se substituant à Jérôme, candidat programmé mais victime d'un accident Les interrogations métaphysiques sont omni-présentes : le déterminisme, les rêves, le progrès mais aussi la logique d'Etat Ethan Hawke, Jude Law, Uma Thurman sont parfaits, si semblables dans le jeu des sentiments enfouis Une froide démonstration, où la chaleur et la fusion sont plus technologiques qu'humaines, Peu d'action mais film efficace.

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Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain

Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain

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Titre FR Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
Réalisateur Jean-Pierre Jeunet
Année 2001
Pays France

Amélie is a story about a girl named Amélie whose childhood was suppressed by her Father's mistaken concerns of a heart defect. With these concerns Amélie gets hardly any real life contact with other people. This leads Amélie to resort to her own fantastical world and dreams of love and beauty. She later on becomes a young woman and moves to the central part of Paris as a waitress. After finding a lost treasure belonging to the former occupant of her apartment, she decides to return it to him. After seeing his reaction and his new found perspective - she decides to devote her life to the people around her. Such as, her father who is obsessed with his garden-gnome, a failed writer, a hypochondriac, a man who stalks his ex girlfriends, the "ghost", a suppressed young soul, the love of her life and a man whose bones are as brittle as glass. But after consuming herself with these escapades - she finds out that she is disregarding her own life and damaging her quest for love. Amélie then...

Critiques

  • N6MARZONI
    Avec Le "Fabuleux destin d'Amélie Poulain", au succès planétaire, Jean-Pierre Jeunet signe une œuvre inclassable. Amélie, jeune fille commune, que l'histoire familiale devrait conduire à la mélancolie, s'engage au contraire sur le chemin des petits bonheurs : interpréter les regards, rendre service, reconstruire les vies à partir d'indices, en s'oubliant soi-même jusqu'à ce que ... La fraîcheur d'Audrey Tautou illumine chaque tableau. Sa quête des autres, elle, la petite fille solitaire, est rassérénante. Jeunet ajoute ses trouvailles visuelles, ses couleurs saturées et ses plans obliques, et Amélie vous fait entrer dans son monde merveilleux. Avec des seconds rôles notables : Kassowitz, Nanty, Pinon, Rufus, Debbouze.

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Eva

Eva

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Titre FR Eva
Réalisateur Kike Maillo
Année 2012
Pays Espagne

2041. Alex, un ingénieur de renom, est rappelé par la Faculté de Robotique, après dix ans d’absence, pour créer le premier robot libre : un enfant androïde. Il retrouve alors Lana, son amour de jeunesse, et son frère David, qui ont refait leur vie ensemble. Et il va surtout faire la connaissance d’Eva, sa nièce, une petite fille étonnante et charismatique. Entre Eva et Alex se dessine une relation particulière, et ce dernier décide alors, contre l'avis de sa mère Lana, de prendre Eva pour modèle de son futur androïde…

Critiques

  • N6MARZONI
    Années 2040. Alex, ingénieur, est rappelé d'Australie par la faculté afin de créer un nouveau type de robot, doté d'intelligence émotionnelle. Lorsqu'il croise Eva, une petite fille étonnante et enjouée, c'est le coup de foudre ... Le réalisateur espagnol Kikke Maillo décrit à travers de beaux paysages neigeux une société future peu différente de la nôtre mais où la robotique, jusqu'aux humanoïdes perfectionnés, a envahi le quotidien. Outre les aspects techniques, le film pose habilement le débat philosophique : l'homme ne cherche-t-il pas avant tout à retrouver son humanité dans la création de doubles technologiques ? Beaucoup de sensibilité et de réflexion, à l'image du héros tourmenté joué par Daniel Brühl (Joyeux Noël, Inglorious bastards). Dommage que mal ancré dans le genre science-fiction, le film glisse vers les rivages du mélo et de la bleuette sentimentale. Mais le propos est original et la jeune actrice qui incarne Eva est remarquable de justesse.

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A Tale of Two Sisters

A Tale of Two Sisters

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Titre FR 2 Soeurs
Réalisateur Kim Jee-woon
Année 2004
Pays Corée du Sud

Two sisters who, after spending time in a mental institution, return to the home of their father and cruel stepmother. Once there, in addition to dealing with their stepmother's obsessive and unbalanced ways, an interfering ghost also affects their recovery.

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  • N6MARZONI
    Deux sœurs, Su-Mi et So-Yoan, rentrent chez leur père. Il vit dans une grande maison près d'un lac, auprès de sa femme, jolie et élégante. Mais au gré d'événements étranges et de tensions familiales, s'installe rapidement une ambiance terrifiante Kim jee woon cadre avec une précision et souvent une fixité anxiogènes. La lumière crée des ombres et des déplacements dont on ne sait s'ils sont réels ou produits de notre imagination. Le spectateur est entraîné dans la folie ou les hallucinations des personnages. Quels secrets recèle cette maison qui craque et engendre des phénomènes surnaturels ? Le film ne franchit pas vraiment la frontière du gore, même si les sursauts sonores et visuels sont fréquents La musique de Lee-byeong woo ponctue admirablement les moments clefs. Un malaise constant et l'absence de relâchement donnent au film toute sa consistance et sa dimension. Impressionnante toile complexe que tisse ce film.

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Die Welle

Die Welle

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Titre FR La Vague
Réalisateur Dennis Gansel
Année 2009
Pays Allemagne

High school teacher, Rainer Wegner, may be popular with the students, but he's also unorthodox. He's forced to teach autocracy for the school's project week. He's less than enthusiastic at first, but the response of the students is surprising to say the least. He forces the students to become more invested in the prospect of self rule, and soon the class project has its own power and eerily starts to resemble Germany's past. Can Wegner and his class realize what's happening before the horrors start repeating themselves?

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28 Days Later...

28 Days Later...

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Titre FR 28 Jours plus tard
Réalisateur Danny Boyle
Année 2003
Pays Angleterre

Animal activists invade a laboratory with the intention of releasing chimpanzees that are undergoing experimentation, infected by a virus -a virus that causes rage. The naive activists ignore the pleas of a scientist to keep the cages locked, with disastrous results. Twenty-eight days later, our protagonist, Jim, wakes up from a coma, alone, in an abandoned hospital. He begins to seek out anyone else to find London is deserted, apparently without a living soul. After finding a church, which had become inhabited by zombie like humans intent on his demise, he runs for his life. Selena and Mark rescue him from the horde and bring him up to date on the mass carnage and horror as all of London tore itself apart. This is a tale of survival and ultimately, heroics, with nice subtext about mankind's savage nature.

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Ringu

Ringu

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Titre FR Ring
Réalisateur Hideo Nakata
Année 2001
Pays Japon

Reiko Asakawa is researching into a 'Cursed Video' interviewing teenagers about it. When her niece Tomoko dies of 'sudden heart failure' with an unnaturally horrified expression on her face, Reiko investigates. She finds out that some of Tomoko's friends, who had been on a holiday with Tomoko the week before, had died on exactly the same night at the exact same time in the exact same way. Reiko goes to the cabin where the teens had stayed and finds an 'unlabeled' video tape. Reiko watched the tape to discover to her horror it is in fact the 'cursed videotape'. Ex-Husband Ryuji helps Reiko solve the mystery, Reiko makes him a copy for further investigation. Things become more tense when their son Yoichi watches the tape saying Tomoko had told him to. Their discovery takes them to a volcanic island where they discover that the video has a connection to a psychic who died 30 years ago, and her child Sadako...

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Livide

Livide

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Titre FR Livide
Réalisateur Julien Maury et Alexandre Bustillo
Année 2011
Pays France

It's young Lucy's first day as a trainee in-house caregiver. She visits Mrs Jessel, an old woman who lies in cerebral coma, by herself, in her large desolate house. Learning by accident that Mrs Jessel, a former dance teacher of repute, supposedly possesses a treasure somewhere in the house, Lucy and friends William and Ben decide to search the house in the hope of finding it. At night, they get into the house, which reveals itself to be increasingly peculiar. Their hunt for Mrs Jessel's treasure leads them into a horrifying supernatural series of events that will change Lucy forever...

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Cube

Cube

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Titre FR Cube
Réalisateur Vincenzo Natali
Année 1997
Pays Canada

Six different people, each from a very different walk of life, awaken to find themselves inside a giant cube with thousands of possible rooms. Each has a skill that becomes clear when they must band together to get out: a cop, a math whiz, a building designer, a doctor, an escape master, and a disabled man. Each plays a part in their thrilling quest to find answers as to why they've been imprisoned.

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The Descent

The Descent

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Titre FR The Descent
Réalisateur Neil Marshall
Année 2005
Pays Angleterre

A woman goes on vacation with her friends after her husband and daughter encounter a tragic accident. One year later she goes hiking with her friends and they get trapped in the cave. With a lack of supply, they struggle to survive and they meet strange blood thirsty creatures.

Critiques

  • N6MARZONI
    Trois amies de toujours Juno, Beth et Sarah, laquelle sort d'un gros traumatisme retrouvent trois autres jeunes femmes pour une virée spéléo. Mais le chemin fort peu connu et balisé, devient pour elles un enfer, faisant de The Descent la montée de l'angoisse. Comme dans beaucoup de chasses à l'homme, l'originalité vient du cadre on ne peut plus oppressant des sous-sols rocheux américains et du fait que les protagonistes sont des femmes. L'une d'elle, Sarah, devient la warrior number one, particulièrement lorsqu'il s'avère que les lieux naturellement hostiles ne sont pas inhabités. Beaucoup d'inventivité et d'exploits sportifs créent un univers à part. Quelques effets spéciaux laissent à désirer mais les moments forts sont très réussis. Original et effrayant à souhait !

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Eden Lake

Eden Lake

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Titre FR Eden Lake
Réalisateur James Watkins
Année 2008
Pays Angleterre

Nursery teacher Jenny and her boyfriend Steve, escape for a romantic weekend away. Steve, planning to propose, has found an idyllic setting: a remote lake enclosed by woodlands and seemingly deserted. The couple's peace is shattered when a gang of obnoxious kids encircles their campsite. Reveling in provoking the adults, the gang steals the couple's belongings and vandalizes their car leaving them completely stranded. When Steve confronts them, tempers flare and he suffers a shocking and violent attack. Fleeing for help, Jenny is subject to a brutal and relentless game of cat-and-mouse as she desperately tries to evade her young pursuers and find her way out of the woods.

Critiques

  • N6MARZONI
    Voilà une balade amoureuse qui augure de bons moments de détente, surtout lorsque que les protagonistes sont Kelly Reilly et Michael Fassbender. Sauf qu'il ne faut pas croiser de jeunes anglais qui semblent avoir quitté leur ghetto pour s'aérer bruyamment Le bord du lac devient très vite le théâtre de provocations, de poursuite et de violences paroxysmiques. La montée des tensions est très bien décrite, le thriller se double clairement d'une analyse sociale. Dans la catégorie chasse à l'homme, l'intérêt du film est de s'attarder à la psychologie des jeunes agresseurs. Avec "en prime", une violence brute. Kelly Reilly joue très bien le passage de la jeune fille romantique au statut de survivor girl !

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Blade Runner

Blade Runner

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Titre FR Blade Runner
Réalisateur Ridley Scott
Année 1982
Pays U.S.A.

In the futuristic year of 2019, Los Angeles has become a dark and depressing metropolis, filled with urban decay. Rick Deckard, an ex-cop, is a "Blade Runner". Blade runners are people assigned to assassinate "replicants". The replicants are androids that look like real human beings. When four replicants commit a bloody mutiny on the Off World colony, Deckard is called out of retirement to track down the androids. As he tracks the replicants, eliminating them one by one, he soon comes across another replicant, Rachel, who evokes human emotion, despite the fact that she's a replicant herself. As Deckard closes in on the leader of the replicant group, his true hatred toward artificial intelligence makes him question his own identity in this future world, including what's human and what's not human.

Critiques

  • N6MARZONI
    Tout amateur de science-fiction se doit d'avoir vu Blade Runner de Ridley Scott. Un Must assez éloigné par sa réflexion des blockbusters actuels Rick Decard (Harrison Ford), un ancien flic, est chargé de traquer un groupe de replicants, des androïdes rebelles avec pour chef Roy Batty (Rutger Hauer) Sortie il y a 35 ans, cette traque policière impressionne par sa vision d'un futur sombre, d'une société technologique dans laquelle l'homme et ses valeurs sont écrasés Même les androïdes, conscients de leur puissance physique à durée déterminée, sont psychologiquement à la dérive. Quelle place pour les sentiments ? La réalisation oppressante offre des moments d'une rare beauté, la photo et les dialogues étincèlent de noirceur Un grand classique désormais, osons les 5 étoiles !

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Conan The Barbarian

Conan The Barbarian

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Titre FR Conan Le Barbare
Réalisateur John Milius
Année 1982
Pays U.S.A.

A village is attacked by the evil ruler of the Snake Cult, Thulsa Doom (James Earl Jones) and his evil warriors, when Thulsa Doom and his warriors kills his parents, a young boy named Conan (Jorge Sanz) is enslaved. Years later, Conan grows up and becomes a mighty warrior and is trained as a fighter. After years as a slave and as a gladiator, Conan is set free. Conan sets out on a quest as he vows to avenge his parents and solve the riddle of steel. Joined by a archer named Subotai (Gerry Lopez), a beautiful thief who falls in love with Conan, Valeria (sandahl Bergman') and a Chinese wizard (Mako), Conan and his companions sets out to rescue Princess Yasmina (Valérie Quennessen), daughter of King Osric (Max von Sydow), from the Snake Cult, and get his revenge on Thulsa Doom and avenge his parents.

Critiques

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The Crow

The Crow

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Titre FR The Crow
Réalisateur Alex Proyas
Année 1997
Pays U.S.A.

A poetic guitarist Eric Draven is brought back to life by a crow a year after he and his fiancée are murdered. The crow guides him through the land of the living, and leads him to his killers: knife thrower Tin-tin, drugetic Funboy, car buff T-Bird, and the unsophisticated Skank. One by one, Eric gives these thugs a taste of their own medicine. However their leader Top-Dollar, a world-class crime lord who will dispatch his enemies with a Japanese sword and joke about it later, will soon learn the legend of the crow and the secret to the vigilante's invincibility.

Critiques

  • N6MARZONI
    Eric Draven, guitariste, et sa femme Shelley Webster sont sauvagement assassinés dans leur appartement par un mafieux du nom de Top Dollar. Un an après le crime, un corbeau vient mystérieusement se poser sur sa tombe et le ressuscite afin qu'il mène une implacable vengeance. La réalité rejoint la fiction, L'acteur principal Brandon Lee meurt pendant le tournage. On peut être surpris par tant de violence, par tant de noirceur, cette couleur domine constamment mais la coloration poétique et musicale (The Cure notamment) ajoute une dimension incomparable. L'amour est-il immortel ? Les thèmes de la mort, du deuil et de la rédemption, sont magnifiquement traités. Un film inoubliable à plus d'un titre !

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Mad Max : Fury Road

Mad Max : Fury Road

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Titre FR Mad Max : Fury Road
Réalisateur George Miller
Année 2015
Pays U.S.A.

An apocalyptic story set in the furthest reaches of our planet, in a stark desert landscape where humanity is broken, and almost everyone is crazed fighting for the necessities of life. Within this world exist two rebels on the run who just might be able to restore order. There's Max, a man of action and a man of few words, who seeks peace of mind following the loss of his wife and child in the aftermath of the chaos. And Furiosa, a woman of action and a woman who believes her path to survival may be achieved if she can make it across the desert back to her childhood homeland.

Critiques

  • N6MARZONI
    Avec Mad Max Fury Road, George Miller livre un quatrième opus particulièrement abouti. Max se libère de la Citadelle et de son tyran Immortan Joe et vient en aide à un groupe de femmes également en fuite, mené par l'énergique et belle Imperator furiosa. Cet épisode s'inscrit dans la continuité des précédents (longues courses-poursuites, atmosphère médiévale, violence omniprésente). L'évolution technique permet des séquences ultra-spectaculaires, mais ici, Monsieur, on n'abuse pas du virtuel, le réalisme cru est une marque de fabrique. Par ailleurs le réalisateur aborde subtilement les enjeux de notre temps, la place des femmes, la pénurie de matières premières, la culpabilité face à la barbarie. La valorisation des liquides est obsessionnelle, le sang, le lait, l'essence et l'eau, rebaptisée l'Aqua-Cola, tout un symbole. La lumière (magnifique) et la chaleur se révèlent vite oppressantes. Côté acteurs, Charlize Theron irradie, mais on on regrettera le charisme de Mel Gibson, remplacé par Tom Hardy. De plus la complexité et le passé de Max sont quelque peu absents. Clin d'œil : le goût du vintage, les tractions avant et les mustang transformées en énormes trucks. Réjouissant et réussi.

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Schindler's List

Schindler's List

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Titre FR La Liste de Schindler
Réalisateur Steven Spielberg
Année 1994
Pays U.S.A.

Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau.

Critiques

  • N6MARZONI
    Un homme d'affaire allemand, Oscar Schindler, classiquement attiré par le profit finit pendant la seconde guerre mondiale par faire de sa petite entreprise employant des familles juives une usine à sauver. La Liste de Schindler de Steven Spielberg me paraît la première fiction mise en scène sur le mode réaliste, que Polanski reprendra pour le pianiste : description crue des événements, violence et brutalité en surexposé, absence de mélo. Le parti pris du noir et blanc accentue la désespérance. Seul espoir, une tâche de couleur incarnée par un enfant au milieu de la désolation. La profondeur du propos, et sa beauté, est d'avoir montré l'homme et l'époque dans toute leur noirceur, mais aussi les capacités de rédemption insoupçonnées : Liam Neeson, Ralph Fiennes, et Spielberg oscarisés sont au sommet de leur art.

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  • N6TYRELL
    Le chef d'œuvre absolu du cinéma de Steven Spielberg et peut-être du cinema en général. Et il fallait au moins ce génie pour réaliser une fiction (voire biopic) autour de la Shoah. Alors oui on a vu 4 000 films ou documentaires sur le sujet, rien de peut plus nous surprendre sur l'horreur des faits, mais le talent et l'implication personnelle de Spielberg dans cette oeuvre rendent ce récit total et d'une justesse proche de la perfection. Que dire de Liam Neeson ? De toute évidence, son plus grand rôle et peut-être le plus dur, passant d'un personnage ambitieux, business-man, peu commode puis compatissant, emphatique et finalement providentiel. Du très grand cinéma à tous les niveaux: musique éblouissante, très belle photographie(un noir et blanc magnifique), casting talentueux et évidemment un scénario qui place un fait isolé au centre des évènements de la grande dernière guerre faisant écho à la fameuse phrase du film issu du Talmud : « celui qui sauve la vie d’un fils d’Israël, sauve un monde entier ».

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The Fly

The Fly

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Titre FR La Mouche
Réalisateur David Cronenberg
Année 1987
Pays U.S.A.

Seth Brundle, a brilliant but eccentric scientist attempts to woo investigative journalist Veronica Quaife by offering her a scoop on his latest research in the field of matter transportation, which against all the expectations of the scientific establishment have proved successful. Up to a point. Brundle thinks he has ironed out the last problem when he successfully transports a living creature, but when he attempts to teleport himself a fly enters one of the transmission booths, and Brundle finds he is a changed man.

Critiques

  • N6MARZONI
    Seth Brundle (Jeff Goldblum) jeune chercheur, est très proche de mettre au point une machine de téléportation. Malgré les craintes de sa petite amie Veronica (Geena Davis), il fait le grand saut. Le protocole dérape... Depuis La Mouche de David Kronenberg, on ne porte plus le même regard sur cet insecte familier. Le véritable effet de la machine c'est d'entretenir une angoisse continue. Au fur et à mesure de la dégradation physique du héros, le spectateur regarde ses ongles et sa peau. L'analogie avec les maladies graves, dégénérescentes est palpable. Les effets spéciaux sont pour l'époque impressionnants. Derrière le caractère gore, on perçoit une critique du monde scientifique, de la course à la performance. Quelques scènes et propos flirtant avec la série B, dommage. Mais effrayante démonstration.

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  • N6TYRELL
    Qu'on se le dise, la Mouche est, avant tout, une histoire d'amour ! Et dans un second temps, un drame horrifique... Pas grand chose à redire sur ce bijoux de Cronenberg, le réalisateur nous enmmène dans une boulversante métamorphose métaphorique (comment ne pas relier ce qui arrive à Seth à la déliquescence d'un corps face à un cancer ?) sous fond de SF intelligente et passionnante. Tout est magistral : le jeu d'acteurs (un Jeff Goldblum au sommet), les maquillages (oscarisés), le scénario, la musique, etc. A chaque revisonnage, je parle à Seth en lui disant : "Non ne rentre pas dans le Telepod, il y a une mouche mec ! Elle va foutre ta vie en l'air !", incohérent si on le sors de son contexte...

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